National Legislation on Labour and Social Rights
Global database on occupational safety and health legislation
Employment protection legislation database
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La commission note que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère qu’un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu’il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa demande directe de 2000, qui était conçue dans les termes suivants:
Article 1 de la convention. La commission prend note des informations données par le gouvernement dans son rapport détaillé ainsi que de l’évaluation conjointe des priorités en matière de politique de l’emploi de la Slovénie (juillet 2000). En 1998, la croissance du PIB a été de 3,9 pour cent, le taux d’emploi de 65,1 pour cent et la croissance de l’emploi de 0 pour cent, mais la tendance négative de la croissance de l’emploi a changé. Le secteur ayant enregistré la plus forte croissance est celui des services. Les taux d’activité et d’emploi pour les hommes et les femmes ont augmenté. Le taux de chômage était de 7,9 pour cent, légèrement en hausse par rapport à 1996 et 1997. Le chômage de longue durée représente 62,4 pour cent du chômage total. Les chômeurs de moins de 25 ans forment 18,2 pour cent du total des chômeurs. Les travailleurs sans qualification sont également touchés de manière disproportionnée par le chômage. Les politiques du marché de l’emploi couvrent la promotion de l’employabilité (par le biais de l’éducation et de la formation), de la création d’entreprises (en encourageant les travailleurs indépendants et le développement régional), de l’adaptabilité (recyclage et octroi de subventions pour l’embauche de chômeurs de longue durée) et de l’égalité des chances (y compris des programmes destinés aux handicapés et à la communauté rom). Le gouvernement s’efforce par ailleurs d’améliorer l’exécution et le suivi des programmes. Il vise en particulier à améliorer le service public de l’emploi en concentrant les ressources sur ceux qui en ont le plus besoin et en améliorant l’enseignement et la formation professionnelle, grâce au programme PHARE, en adaptant plus étroitement les programmes aux besoins des groupes cibles et en faisant en sorte que la formation corresponde le mieux possible au travail envisagé. La commission prend note de ces informations et souhaiterait être tenue informée de tout progrès fait dans ces domaines. La commission demande également au gouvernement de lui fournir un complément d’informations sur les mesures prises pour réduire le chômage de longue durée et répondre aux besoins spécifiques des régions souffrant de taux de chômage particulièrement élevés. Article 2. La commission note que le gouvernement procède à un réexamen de sa politique de l’emploi en collaboration avec la Commission européenne. Elle souhaiterait recevoir une copie du rapport qui en résultera lorsqu’il sera terminé et des informations sur toute suite qui y serait donnée. Article 3. La commission prend note également de l’intention du gouvernement de faire participer davantage les partenaires sociaux à la promotion de l’emploi. La commission demande au gouvernement de continuer à lui fournir des informations sur les progrès réalisés dans ce domaine, en particulier sur le rôle du Conseil économique et social dans l’élaboration des politiques, et de lui faire savoir si des groupes autres que les partenaires sociaux (comme par exemple les travailleurs des secteurs ruraux et non structurés) sont consultés.
Article 1 de la convention. La commission prend note des informations données par le gouvernement dans son rapport détaillé ainsi que de l’évaluation conjointe des priorités en matière de politique de l’emploi de la Slovénie (juillet 2000). En 1998, la croissance du PIB a été de 3,9 pour cent, le taux d’emploi de 65,1 pour cent et la croissance de l’emploi de 0 pour cent, mais la tendance négative de la croissance de l’emploi a changé. Le secteur ayant enregistré la plus forte croissance est celui des services. Les taux d’activité et d’emploi pour les hommes et les femmes ont augmenté. Le taux de chômage était de 7,9 pour cent, légèrement en hausse par rapport à 1996 et 1997. Le chômage de longue durée représente 62,4 pour cent du chômage total. Les chômeurs de moins de 25 ans forment 18,2 pour cent du total des chômeurs. Les travailleurs sans qualification sont également touchés de manière disproportionnée par le chômage.
Les politiques du marché de l’emploi couvrent la promotion de l’employabilité (par le biais de l’éducation et de la formation), de la création d’entreprises (en encourageant les travailleurs indépendants et le développement régional), de l’adaptabilité (recyclage et octroi de subventions pour l’embauche de chômeurs de longue durée) et de l’égalité des chances (y compris des programmes destinés aux handicapés et à la communauté rom). Le gouvernement s’efforce par ailleurs d’améliorer l’exécution et le suivi des programmes. Il vise en particulier à améliorer le service public de l’emploi en concentrant les ressources sur ceux qui en ont le plus besoin et en améliorant l’enseignement et la formation professionnelle, grâce au programme PHARE, en adaptant plus étroitement les programmes aux besoins des groupes cibles et en faisant en sorte que la formation corresponde le mieux possible au travail envisagé. La commission prend note de ces informations et souhaiterait être tenue informée de tout progrès fait dans ces domaines. La commission demande également au gouvernement de lui fournir un complément d’informations sur les mesures prises pour réduire le chômage de longue durée et répondre aux besoins spécifiques des régions souffrant de taux de chômage particulièrement élevés.
Article 2. La commission note que le gouvernement procède à un réexamen de sa politique de l’emploi en collaboration avec la Commission européenne. Elle souhaiterait recevoir une copie du rapport qui en résultera lorsqu’il sera terminé et des informations sur toute suite qui y serait donnée.
Article 3. La commission prend note également de l’intention du gouvernement de faire participer davantage les partenaires sociaux à la promotion de l’emploi. La commission demande au gouvernement de continuer à lui fournir des informations sur les progrès réalisés dans ce domaine, en particulier sur le rôle du Conseil économique et social dans l’élaboration des politiques, et de lui faire savoir si des groupes autres que les partenaires sociaux (comme par exemple les travailleurs des secteurs ruraux et non structurés) sont consultés.