National Legislation on Labour and Social Rights
Global database on occupational safety and health legislation
Employment protection legislation database
Display in: English - SpanishView all
La commission prend note des informations données par le gouvernement dans son rapport et de la documentation jointe.
1. La commission note que, selon le rapport sur les femmes, le travail et l’emploi établi par le Conseil national de la femme (CNM), le rapport concernant l’application de l’article 3 de la déclaration du MERCOSUR relative aux questions de travail, joints l’un et l’autre au rapport du gouvernement, et enfin le rapport soumis par ce dernier au Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes en date du 11 février 2002 (CEDAW/C/ARG/5), les écarts salariaux entre travailleurs et travailleuses persistent et même s’aggravent considérablement au détriment de ces dernières dans les secteurs les moins favorisés, cependant que, d’après les chiffres de l’Institut national de la statistique et des recensements (INDEC) pour la période 1991-2000, ces écarts se resserrent dans les couches moyennes et supérieures. La commission note que, selon une analyse de ces données, les principales causes des écarts salariaux entre hommes et femmes sont les suivants: segmentation horizontale et verticale du marché du travail; durée hebdomadaire du travail moins élevée pour les femmes (34,81 heures) que pour les hommes (46,26 heures); concentration élevée de femmes dans les secteurs à faible qualification; manque de formation professionnelle des femmes; préjugés dévalorisant le travail des femmes. A cet égard, la commission demande à nouveau au gouvernement de fournir des informations sur l’impact de l’action menée par le CNM et par la Commission tripartite pour l’égalité de chances et de traitement entre hommes et femmes dans le monde du travail, de même que sur les nombreuses propositions formulées dans le cadre de l’application de l’article 3 de la Déclaration du MERCOSUR relative au travail en vue de réduire les écarts salariaux entre hommes et femmes, surtout dans les secteurs à plus faible revenu, et de parvenir à la présence d’un plus grand nombre de femmes dans les secteurs les mieux rémunérés.
2. La commission constate une fois de plus que le rapport du gouvernement ne fait aucunement mention de la commission consultative prévue à l’article 130 de la convention collective générale de l’administration publique nationale enregistrée par décret no 66/99. Elle renouvelle donc sa précédente demande et prie le gouvernement de fournir des informations sur les activités entreprises par cette commission pour favoriser l’accès des femmes aux postes de plus haute responsabilité.
3. De même, la commission renouvelle la demande faite dans son précédent commentaire tendant à ce que le gouvernement communique des informations sur les mesures prises ou envisagées pour que les agents de l’inspection du travail se montrent plus attentifs aux questions touchant à l’application de la convention.