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Observación (CEACR) - Adopción: 2002, Publicación: 91ª reunión CIT (2003)

Convenio sobre la política del empleo, 1964 (núm. 122) - Finlandia (Ratificación : 1968)

Otros comentarios sobre C122

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La commission prend note du rapport complet et détaillé du gouvernement pour la période comprise entre le 1er juin 2000 et le 31 mai 2002, des documents joints et des informations fournies en réponse à son observation de 2001. La commission prend note en particulier des informations détaillées qui ont été fournies à propos des politiques de développement générales et sectorielles.

1. Articles 1 et 2 de la convention. Le gouvernement indique que le taux de chômage est passé de 9,8 pour cent en 2000 à 9,1 pour cent en 2001. Le taux d’emploi a atteint 67,7 pour cent en 2001 mais il devrait diminuer légèrement en 2002. Toutefois, le chômage structurel reste élevé, comme l’indique la pénurie d’offre de main-d’œuvre. Par ailleurs, des écarts considérables persistent entre les régions. Le nombre de chômeurs de longue durée et de chômeurs périodiques reste élevé, en particulier parmi les jeunes et les personnes âgées, mais leur afflux décroît. Le taux d’emploi des femmes a atteint 65,4 pour cent en 2001 et leur taux de chômage est tombéà 9,7 pour cent. Toutefois, les contrats à durée déterminée restent majoritaires parmi les femmes, et les clivages selon le sexe restent très fréquents sur le marché du travail.

2. Le gouvernement indique que le ministère du Travail a constitué un groupe de travail en décembre 2000 pour préparer la deuxième étape de la réforme de base de la politique publique du marché du travail. Ce groupe de travail a publié en janvier 2001 un rapport dans lequel il fixe des objectifs fondamentaux. Le Plan d’action pour 2001 visait entre autres à accroître le taux d’emploi, à améliorer le fonctionnement du marché du travail et la stratégie de renforcement des qualifications des travailleurs, et à tenir compte de l’évolution de la structure par âge de la main-d’œuvre. Le Plan d’action pour 2002 vise également à améliorer le système d’enseignement tout au long de la vie, et le gouvernement s’est fixé pour objectif un taux d’emploi de 70 pour cent en 2003. La commission lui saurait gré d’adresser un complément d’information dans ses prochains rapports sur la mesure dans laquelle ces objectifs ont été atteints.

3. Article 3. La commission prend note des informations fournies à propos des consultations tripartites qui sont menées sur les politiques de l’emploi et du fait que la Confédération syndicale des professions universitaires en Finlande (AKAVA) estime que le tripartisme est respecté en Finlande.

Enfin, la commission prend note des commentaires suivants fournis par les partenaires sociaux:

-  L’Organisation centrale des syndicats finlandais (SAK) considère que la politique active du marché de l’emploi en Finlande est insuffisante, les dépenses consacrées à la formation et à l’emploi subventionnés ayant été réduites. En outre, la SAK estime que l’aide apportée aux chômeurs de longue durée devrait être mieux adaptée à leurs besoins.

-  La Confédération des travailleurs salariés de Finlande (STTK) estime que le gouvernement devrait se concentrer sur de nouvelles mesures en faveur de la formation axée sur le marché de l’emploi, de l’apprentissage et d’autres formes d’emploi subventionnées. Elle s’oppose aux changements structurels qui pourraient aller à l’encontre des conventions collectives sur les salaires et traitements. Elle s’inquiète du fait que le recours limitéà l’emploi subventionné pourrait avoir pour effet d’exclure du marché du travail des demandeurs d’emploi ayant une employabilité réduite. Elle est également préoccupée par le fait que certains demandeurs d’emploi n’ont pas accès aux services de placement qui sont fournis par des moyens électroniques. Enfin, la STTK estime que le système de formation devrait être supervisé de plus près pour que la qualité en soit garantie.

-  L’AKAVA souligne qu’il est essentiel d’améliorer sans cesse les qualifications des travailleurs pour résoudre les problèmes de recrutement. Elle estime que le financement de la formation professionnelle des adultes devient important. En effet, le besoin de travailleurs très qualifiés est croissant. La formation devrait être plus souple pour les travailleurs adultes et de nouveaux moyens devraient être trouvés pour que les employeurs puissent contribuer davantage aux coûts de la formation. A ce propos, le gouvernement indique que le ministère de l’Education a établi un comité et l’a chargé d’étudier les propositions de financement à des fins de formation.

-  Pour sa part, la Commission des employeurs des collectivités locales (KT) estime que le principal problème du marché du travail finlandais est le taux de chômage élevé des jeunes et des personnes âgées, ainsi que le taux de chômage élevé dans certaines régions. Elle souligne que le vieillissement de la main-d’œuvre se traduira par des pénuries de main-d’œuvre à long terme.

-  La SAK et la STTK sont également préoccupées par la question du marché du travail et des immigrants, en particulier par le niveau de qualifications qui est demandé.

La commission espère que, dans son prochain rapport détaillé, le gouvernement l’informera de la suite donnée à ces commentaires.

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