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Observación (CEACR) - Adopción: 2014, Publicación: 104ª reunión CIT (2015)

Convenio sobre la edad mínima, 1973 (núm. 138) - Camboya (Ratificación : 1999)

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Observación
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Article 1 de la convention. Politique nationale et application de la convention dans la pratique. Dans ses précédents commentaires, la commission a pris note du nombre élevé d’enfants qui travaillent, notamment dans le secteur informel, dans l’agriculture et dans le cadre de la famille. Elle a également noté que les enfants qui travaillent constituent une des cibles prioritaires de la politique nationale du gouvernement en matière d’éducation non formelle. Elle a vivement encouragé le gouvernement à redoubler d’efforts afin d’améliorer progressivement la situation.
La commission note que le gouvernement cite le Plan stratégique du ministère du Travail et de la Formation professionnelle du gouvernement royal du Cambodge. Elle note également que la Fédération cambodgienne des employeurs et des associations d’entreprises (CAMFEBA) a mis en place avec l’aide de l’OIT/IPEC un Plan d’action pour l’élimination du travail des enfants (CAMFEBA-PAECL) au Cambodge (2012-2016); suivant son libellé, ce plan d’action a été développé à partir de politiques gouvernementales existantes destinées à renforcer et concrétiser les objectifs du gouvernement en matière de réduction et d’élimination du travail des enfants dans le pays d’ici à 2016. La commission note à cet égard que le CAMFEBA-PAECL fait référence à la deuxième phase du Plan d’action national pour l’élimination des pires formes de travail des enfants (2013 2017), qui a pour but l’élimination du travail des enfants dans le pays d’ici à 2016. La commission prend également note du programme par pays de promotion du travail décent de l’OIT pour le Cambodge (2011-2015) qui donne notamment la priorité aux progrès effectifs réalisés en vue de l’élimination du travail des enfants et au renforcement des capacités des parties prenantes nationales. Enfin, elle note que le gouvernement indique que 8 993 enfants, dont 3 324 filles, ont été soustraits au travail des enfants entre juin 2013 et juillet 2014.
La commission prend note des efforts du gouvernement pour coordonner les plans d’action et coopérer avec les partenaires sociaux afin d’éliminer le travail des enfants dans le pays. Toutefois, elle note aussi que, suivant l’Etude de 2012 sur la main-d’œuvre et le travail des enfants au Cambodge, sur le nombre des enfants ayant une activité économique, estimé à 755 245 au Cambodge, 56,9 pour cent (429 380) étaient engagés dans le travail des enfants contraire à la convention, dont 55,1 pour cent (236 498) l’étaient dans des travaux dangereux. Parmi ces enfants effectuant du travail dangereux, près de 5,3 pour cent étaient des enfants âgés de 5 à 11 ans, 15,8 pour cent étaient des enfants de 12 à 14 ans et 42 pour cent des enfants de 15 à 17 ans. La commission se doit d’exprimer sa préoccupation devant le nombre significatif d’enfants n’ayant pas l’âge minimum d’admission à l’emploi qui travaillent au Cambodge et effectuent notamment des travaux dangereux. En conséquence, la commission prie le gouvernement de continuer à intensifier ses efforts, notamment dans le cadre du Plan d’action national et du programme par pays de promotion du travail décent, afin d’atteindre son objectif consistant à éliminer le travail des enfants d’ici à 2016, en particulier pour ce qui est du travail dangereux. La commission prie également le gouvernement de continuer à transmettre des informations statistiques actualisées sur l’emploi des enfants et des adolescents ainsi que les rapports de l’inspection du travail s’il en existe.
La commission soulève d’autres questions dans une demande qu’elle adresse directement au gouvernement.
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