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Solicitud directa (CEACR) - Adopción: 2018, Publicación: 108ª reunión CIT (2019)

Convenio sobre la política del empleo, 1964 (núm. 122) - Kirguistán (Ratificación : 1992)

Otros comentarios sobre C122

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La commission note avec regret que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère que le prochain rapport fournira des informations complètes sur les points soulevés dans ses précédents commentaires initialement formulés en 2013.
Répétition
Articles 1 et 2 de la convention. Application d’une politique active de l’emploi. La commission prend note du rapport du gouvernement relatif à la période se terminant en octobre 2012, qui comporte certaines indications se rapportant aux commentaires qu’elle formule depuis 2004. Le gouvernement réaffirme son engagement à promouvoir l’emploi pour réduire la pauvreté. Il indique également que c’est le ministère de la Jeunesse, du Travail et de l’Emploi qui, en tant qu’organe administratif, a pour mission d’appliquer la politique de l’emploi, à travers le service de l’emploi. L’objectif de la politique de l’emploi est de promouvoir l’emploi et assurer un soutien social aux nationaux qui sont au chômage et aux demandeurs d’emploi, à travers les bureaux du service de l’emploi de l’Etat. Le gouvernement indique que 200 000 personnes, dont 90 000 ont le statut de chômeurs déclarés, bénéficient chaque année de conseils en matière d’emploi. Au 31 janvier 2011, 60 000 personnes étaient enregistrées auprès du service de l’emploi et 1 056 d’entre elles ont bénéficié de prestations de chômage cette année-là. S’agissant de la création d’emplois, le gouvernement indique que 110 000 emplois sont créés chaque année et que 88 pour cent de ceux-ci sont des emplois saisonniers ou temporaires. Le gouvernement met en avant quatre mesures qui ont été mises en place pour promouvoir l’emploi et réduire la pauvreté: des emplois publics portant sur des travaux temporaires; la formation des travailleurs; la mise en place de prêts relevant du microcrédit; des prestations de chômage. Le gouvernement indique que 20 000 à 25 000 personnes sont employées dans le cadre d’emplois publics portant sur des travaux temporaires, 6 000 à 9 000 travailleurs au chômage bénéficient chaque année d’une formation professionnelle, 25 000 travailleurs au chômage bénéficient de prêts relevant du microcrédit leur permettant de lancer leur propre affaire et, enfin, que les travailleurs qualifiés qui sont au chômage perçoivent 400 soms (KGS) par mois à titre de prestations de chômage pendant une durée maximum de douze mois. La commission note enfin que le gouvernement passe en revue trimestriellement les résultats de sa politique afin d’en observer les effets et de procéder aux réajustements nécessaires pour l’avenir et procède à une analyse de la situation économique et sociale du pays. La commission invite le gouvernement à fournir dans son prochain rapport des informations sur l’impact des mesures prises pour promouvoir le plein emploi dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée. Elle le prie de communiquer également des informations actualisées sur la situation dans l’emploi des personnes appartenant aux groupes socialement vulnérables, comme les femmes, les jeunes et les travailleurs âgés.
Lutte contre la pauvreté. Dans ses commentaires précédents, la commission demandait des informations sur les mesures prises en faveur des travailleurs affectés par les réformes structurelles ayant entraîné, par exemple, le déclin des activités de la mine d’or de Kumtor. La commission croit comprendre que, d’après les données publiées par la Banque mondiale, après une vigoureuse croissance en 2011, l’économie kirghize a été frappée de plein fouet par une contraction marquée de la production d’or des mines de Kumtor par suite de mouvements de terrain. Ainsi, le PIB réel au premier semestre de 2012 avait diminué de 5,6 pour cent en raison d’une chute de 60 pour cent de la production d’or à Kumtor. Abstraction faite des activités minières de Kumtor, la production en termes réels de l’ensemble des secteurs n’a connu qu’une croissance très modérée, de 3,9 pour cent. La commission invite le gouvernement à inclure dans son prochain rapport des informations sur les effets des mesures mises en œuvre dans le cadre de la stratégie de lutte contre la pauvreté pour promouvoir l’emploi dans les secteurs et les régions (oblasts) touchés par les réformes structurelles.
Coordination de la politique de l’éducation et de la formation professionnelle avec la politique de l’emploi. La commission note que le gouvernement assure une offre d’enseignement technique et professionnel devant permettre l’arrivée sur le marché du travail de travailleurs qualifiés compétitifs. Chaque année, le service de l’emploi oriente 8 000 à 10 000 personnes sans emploi vers une telle formation. Il existe dans le pays 110 établissements qui assurent une formation professionnelle dans plus de 50 professions différentes, au bénéfice de 15 000 à 16 000 travailleurs. La commission invite le gouvernement à fournir dans son prochain rapport de plus amples informations sur les programmes d’enseignement et de formation professionnelle, en précisant les résultats obtenus en termes d’accession des bénéficiaires, notamment femmes et jeunes travailleurs, à un emploi durable.
Article 3. Participation des partenaires sociaux à la formulation et à l’application d’une politique active de plein emploi. Le gouvernement indique que l’Etat et les employeurs ont conclu des accords prévoyant des entretiens devant permettre de mieux connaître le potentiel d’emploi ainsi que des accords devant faciliter l’occupation de ces emplois. Grâce à cette coopération, c’est un potentiel de 70 000 emplois qui a été identifié, et 45 000 à 50 000 de ces emplois ont trouvé preneur. La commission invite le gouvernement à inclure dans son prochain rapport des informations plus précises sur la manière dont les organisations de travailleurs et d’employeurs ont été consultées pour la formulation et la révision de la politique de l’emploi. Elle invite également le gouvernement à faire connaître les mesures prises ou envisagées pour que les représentants des catégories les plus vulnérables de la population, en particulier les représentants des travailleurs du secteur rural et de l’économie informelle, soient consultés, de manière à obtenir leur contribution à l’élaboration et la mise en œuvre des programmes et mesures des politiques de l’emploi.
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