National Legislation on Labour and Social Rights
Global database on occupational safety and health legislation
Employment protection legislation database
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1. La commission note les informations contenues dans le rapport du gouvernement et plus particulièrement celles qui figurent dans le rapport national joint en annexe que le Conseil national consultatif des femmes et le Bureau des affaires féminines ont élaboré en vue de la quatrième Conférence internationale sur les femmes (Beijing, septembre 1995). Ce rapport national répond aux questions que la commission soulevait précédemment en ce qui concerne l'éducation et la formation professionnelle des jeunes filles et des femmes ainsi que l'application de l'article 3 de la convention.
2. La commission note avec intérêt que, selon ce rapport, les importants progrès accomplis en matière de réformes législatives et d'adoption de nouvelles lois ont contribué à améliorer la condition de la femme. En effet, les réformes législatives visaient en grande partie à éliminer les dispositions discriminatoires à l'égard des femmes en ce qui concerne notamment la famille, y compris les droits successoraux, les conditions de travail et la condition des enfants. Le rapport souligne toutefois que les femmes ne participent toujours pas assez à la prise de décisions, que ce soit dans le secteur public ou dans le secteur privé; qu'il conviendrait de consolider les structures du Bureau des affaires féminines et d'accroître ses effectifs; que la Déclaration de politique nationale sur les femmes de 1992 devrait contenir des dispositions sur l'éducation des femmes; qu'un comité interministériel devrait être constitué, selon ce que prévoit la Déclaration de politique nationale, ou qu'il conviendrait d'accroître le nombre de coordinateurs sur les questions d'égalité entre hommes et femmes dans les ministères et départements de l'Etat ayant accès directement au secrétaire permanent ou au directeur du département compétent. Le rapport ajoute qu'il conviendrait de prendre des dispositions tendant à ce que les questions d'égalité entre hommes et femmes soient prises en considération lors de la formulation des projets et programmes du gouvernement; que des efforts devraient être déployés pour que les femmes aient continuellement accès à des informations sur le contenu et l'évolution des lois et bénéficient de conseils juridiques. Le rapport indique par ailleurs que le taux de chômage des femmes est plus élevé que celui des hommes; qu'il conviendrait de mener une politique volontaire en vue de parvenir à une plus grande participation des femmes dans l'économie et les finances et de s'assurer que leur présence ne se cantonne pas aux institutions s'occupant de questions sociales. Constatant que dans près d'un cas sur deux les femmes à la Barbade assument la charge du foyer, le rapport insiste également sur la nécessité de prévoir au programme scolaire et dans les campagnes de sensibilisation du public un enseignement sur les obligations de la vie de famille. Il avance par ailleurs un certain nombre de suggestions tendant au renforcement de la cellule familiale et à l'amélioration de la condition féminine. La commission prie le gouvernement d'indiquer, dans son prochain rapport, toute mesure prise en vue de mettre en pratique les recommandations formulées dans le rapport national sur les femmes. Notant que d'après ce rapport les étudiantes optent généralement pour une formation professionnelle dans des domaines traditionnels, en raison à la fois du phénomène de socialisation et de l'attitude de certains enseignants, la commission demande au gouvernement d'indiquer si des mesures particulières ont été prises en vue d'encourager les jeunes filles à s'orienter vers des études scientifiques ou une formation technique.
3. Le gouvernement est par ailleurs prié de communiquer des informations détaillées sur les activités du Bureau des affaires féminines en relation avec l'application de la convention et de communiquer copie de la Déclaration de politique nationale sur les femmes de 1992.
4. Dans ses précédents commentaires, la commission notait l'intention du gouvernement de moderniser sa législation sur le travail et d'adopter une loi de portée générale sur la protection de l'emploi. Elle le prie d'indiquer si des progrès ont été accomplis dans ce domaine.