National Legislation on Labour and Social Rights
Global database on occupational safety and health legislation
Employment protection legislation database
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Utilisation d’enfants comme jockeys de chameaux. Dans ses précédents commentaires, la commission avait exprimé sa préoccupation face à la situation des enfants participant à des courses de chameaux: ces enfants sont exploités et placés dans une situation dans laquelle ils ne peuvent pas donner librement leur consentement, et leurs parents ne peuvent pas non plus donner un consentement valable à leur place. Elle avait prié le gouvernement de prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher que les enfants participant à des courses de chameaux ne soient placés dans une situation de travail forcé et d’exploitation et d’adopter des dispositions interdisant l’emploi de personnes de moins de 18 ans comme jockeys de chameaux et prévoyant des peines sévères pour les coupables.
La commission a pris note de la réponse du gouvernement à sa précédente observation sur cette question. Elle rappelle que le gouvernement a ratifié la convention (nº 182) sur les pires formes de travail des enfants, 1999, et qu’il a déjà envoyé un premier rapport sur l’application de cette convention. Etant donné que, aux termes de l’article 3 a) de la convention no 182, l’expression «les pires formes de travail des enfants» comprend «toutes les formes d’esclavage ou pratiques analogues, telles que la vente et la traite des enfants, la servitude pour dette et le servage ainsi que le travail forcé ou obligatoire», la commission estime que ce problème peut être examiné de manière plus spécifique dans le cadre de la convention no 182. La protection des enfants se trouve renforcée par le fait que la convention no 182 fait obligation à tout Etat qui la ratifie de prendre de toute urgence des mesures immédiates et efficaces pour assurer l’interdiction et l’élimination des pires formes de travail des enfants. La commission prie donc le gouvernement de se référer aux commentaires qu’elle formule sur l’application de la convention no 182.
La commission adresse également une demande directe au gouvernement sur certains autres points.