National Legislation on Labour and Social Rights
Global database on occupational safety and health legislation
Employment protection legislation database
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Répétition La commission note que les observations formulées par la Confédération des travailleurs des secteurs public et privé (CTSP), reçues le 31 août 2016, réitèrent la plupart des questions soulevées précédemment selon lesquelles, même si certains efforts ont été réalisés par l’Etat afin d’améliorer la couverture de l’assurance sociale, ces derniers ont essentiellement concerné la région de la capitale, laissant ainsi de côté la population vivant en zone rurale. Elle note cependant que, le 15 septembre 2015, la Confédération des travailleurs et travailleuses des secteurs public et privé (CTSP) a fait part de ses observations en ce qui concerne l’application des conventions à l’examen. La CTSP indique que la couverture contre les accidents du travail est extrêmement faible dans le contexte d’une économie informelle qui représente 90 pour cent de l’économie du pays. L’affiliation des employeurs auprès de l’Office d’assurance accidents du travail, maladie et maternité (OFATMA), bien qu’elle représente une obligation légale, est seulement une réalité pour moins de 5 pour cent des travailleurs. En ce qui concerne le cas spécifique des travailleurs agricoles, la CTSP considère qu’il y a un besoin urgent de prendre des mesures pour étendre la couverture effective auprès de l’OFATMA dans la mesure où ces derniers représentent la majorité des travailleurs dans le pays et génèrent 30 pour cent du produit intérieur brut alors qu’ils sont totalement dépourvus de protection sociale. La commission est pleinement consciente de l’indication donnée par le gouvernement dans son dernier rapport selon laquelle la loi du 28 août 1967 portant création de l’OFATMA couvre l’ensemble des travailleurs dépendants, quel que soit le secteur d’activité, mais que l’inexistence d’entreprises agricoles formelles fait que la plupart des travailleurs agricoles sont engagés dans l’agriculture familiale de subsistance et sont exclus du champ d’application de la législation en matière de sécurité sociale. Néanmoins, la commission constate que l’application de la législation existante semble poser des difficultés même en ce qui concerne les travailleurs de l’économie formelle. En outre, le régime de l’assurance-maladie n’a jamais été établi, bien que le gouvernement ait indiqué poursuivre ses efforts pour établir progressivement une branche assurance-maladie couvrant l’ensemble de la population et permettre à l’OFATMA de regagner la confiance de la population. Afin de mieux pouvoir évaluer les défis que rencontre le pays dans l’application des conventions de sécurité sociale et de mieux accompagner les initiatives prises en la matière, la commission demande au gouvernement de lui fournir dans son prochain rapport plus d’informations concernant le fonctionnement de l’assurance-accidents du travail gérée par l’OFATMA (nombre des affiliés, montant des cotisations collectées annuellement, nombre des accidents du travail et maladies professionnelles enregistrés, montant des prestations versées au titre des accidents du travail et maladies professionnelles). Prière de fournir également des informations sur les stratégies visant à accroître la participation des personnes protégées et l’utilisation des services de l’OFATMA par ces dernières. Assistance internationale. La commission constate que le gouvernement reçoit un appui substantiel de l’OIT et de la communauté internationale, notamment en matière d’inspection du travail. De surcroît, depuis 2010, l’OIT et le système des Nations Unies dans son ensemble tiennent à la disposition du gouvernement leur expertise en matière d’élaboration d’un socle de protection sociale. La commission considère qu’il est nécessaire que le gouvernement envisage de manière prioritaire la création de mécanismes permettant de fournir à l’ensemble de la population, y compris aux travailleurs informels et à leur famille, un accès à des soins de santé de base et à un revenu minimum lorsque leur capacité de gain est affectée à la suite de la maladie ou d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle. A cet égard, la Conférence internationale du Travail a adopté, en 2012, la recommandation no 202 sur les socles de protection sociale visant à mettre en place un ensemble de garanties élémentaires de sécurité sociale visant à prévenir et réduire la pauvreté, la vulnérabilité et l’exclusion sociale. Dans ce sens, la mise en œuvre des conventions et celle de la recommandation no 202 devraient se poursuivre en parallèle, en recherchant et en exploitant les synergies et les complémentarités. La commission rappelle que la création d’un socle de protection sociale a été inscrite par le gouvernement haïtien comme un des éléments du Plan d’action pour le relèvement et le développement d’Haïti, adopté en mars 2010. Toutefois, le gouvernement n’a, à ce stade, communiqué aucune information quant aux mesures prises aux fins de la réalisation de cet objectif. La commission note, en outre, la conclusion en 2015 d’un programme national de promotion du travail décent incluant un volet dédié à la création d’un socle de protection sociale. Conclusions et recommandations adoptées dans le cadre du mécanisme d’examen des normes. La commission note que, lors de sa 328e session en octobre 2016, le Conseil d’administration du BIT a adopté les conclusions et recommandations du Groupe de travail tripartite du mécanisme d’examen des normes, rappelant que les conventions nos 17, 24, 25 et 42 auxquelles Haïti est partie sont dépassées, a demandé au Bureau d’effectuer un travail de suivi destiné à encourager les Etats parties à ces conventions à ratifier les instruments suivants dans la mesure où ils représentent les normes les plus à jour en la matière: – Pour ce qui est des accidents du travail et maladies professionnelles: la convention (nº 121) sur les prestations en cas d’accidents du travail et de maladies professionnelles, 1964 [tableau I modifié en 1980], et/ou la convention (nº 102) concernant la sécurité sociale (norme minimum), 1952, et à accepter les obligations énoncées dans sa Partie VI. – Pour ce qui est des soins médicaux et indemnités de maladie: la convention (nº 130) concernant les soins médicaux et les indemnités de maladie, 1969, et/ou la convention (nº 102) concernant la sécurité sociale (norme minimum), 1952, et à accepter les obligations énoncées dans ses Parties II et III.
Répétition Elle note cependant que, le 15 septembre 2015, la Confédération des travailleurs et travailleuses des secteurs public et privé (CTSP) a fait part de ses observations en ce qui concerne l’application des conventions à l’examen. La CTSP indique que la couverture contre les accidents du travail est extrêmement faible dans le contexte d’une économie informelle qui représente 90 pour cent de l’économie du pays. L’affiliation des employeurs auprès de l’Office d’assurance accidents du travail, maladie et maternité (OFATMA), bien qu’elle représente une obligation légale, est seulement une réalité pour moins de 5 pour cent des travailleurs. En ce qui concerne le cas spécifique des travailleurs agricoles, la CTSP considère qu’il y a un besoin urgent de prendre des mesures pour étendre la couverture effective auprès de l’OFATMA dans la mesure où ces derniers représentent la majorité des travailleurs dans le pays et génèrent 30 pour cent du produit intérieur brut alors qu’ils sont totalement dépourvus de protection sociale. La commission est pleinement consciente de l’indication donnée par le gouvernement dans son dernier rapport selon laquelle la loi du 28 août 1967 portant création de l’OFATMA couvre l’ensemble des travailleurs dépendants, quel que soit le secteur d’activité, mais que l’inexistence d’entreprises agricoles formelles fait que la plupart des travailleurs agricoles sont engagés dans l’agriculture familiale de subsistance et sont exclus du champ d’application de la législation en matière de sécurité sociale. Néanmoins, la commission constate que l’application de la législation existante semble poser des difficultés même en ce qui concerne les travailleurs de l’économie formelle. En outre, le régime de l’assurance-maladie n’a jamais été établi, bien que le gouvernement ait indiqué poursuivre ses efforts pour établir progressivement une branche assurance-maladie couvrant l’ensemble de la population et permettre à l’OFATMA de regagner la confiance de la population. Afin de mieux pouvoir évaluer les défis que rencontre le pays dans l’application des conventions de sécurité sociale et de mieux accompagner les initiatives prises en la matière, la commission demande au gouvernement de lui fournir dans son prochain rapport plus d’informations concernant le fonctionnement de l’assurance-accidents du travail gérée par l’OFATMA (nombre des affiliés, montant des cotisations collectées annuellement, nombre des accidents du travail et maladies professionnelles enregistrés, montant des prestations versées au titre des accidents du travail et maladies professionnelles). Prière de fournir également des informations sur les stratégies visant à accroître la participation des personnes protégées et l’utilisation des services de l’OFATMA par ces dernières. Assistance internationale. La commission constate que le gouvernement reçoit un appui substantiel de l’OIT et de la communauté internationale, notamment en matière d’inspection du travail. De surcroît, depuis 2010, l’OIT et le système des Nations Unies dans son ensemble tiennent à la disposition du gouvernement leur expertise en matière d’élaboration d’un socle de protection sociale. La commission considère qu’il est nécessaire que le gouvernement envisage de manière prioritaire la création de mécanismes permettant de fournir à l’ensemble de la population, y compris aux travailleurs informels et à leur famille, un accès à des soins de santé de base et à un revenu minimum lorsque leur capacité de gain est affectée à la suite de la maladie ou d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle. A cet égard, la Conférence internationale du Travail a adopté, en 2012, la recommandation no 202 sur les socles de protection sociale visant à mettre en place un ensemble de garanties élémentaires de sécurité sociale visant à prévenir et réduire la pauvreté, la vulnérabilité et l’exclusion sociale. Dans ce sens, la mise en œuvre des conventions et celle de la recommandation no 202 devraient se poursuivre en parallèle, en recherchant et en exploitant les synergies et les complémentarités. La commission rappelle que la création d’un socle de protection sociale a été inscrite par le gouvernement haïtien comme un des éléments du Plan d’action pour le relèvement et le développement d’Haïti, adopté en mars 2010. Toutefois, le gouvernement n’a, à ce stade, communiqué aucune information quant aux mesures prises aux fins de la réalisation de cet objectif. La commission note, en outre, la conclusion en 2015 d’un programme national de promotion du travail décent incluant un volet dédié à la création d’un socle de protection sociale. Rappelant que l’assistance technique du Bureau, coordonnée avec celle du système des Nations Unies dans son ensemble, a été mise à la disposition du gouvernement, la commission invite ce dernier à lui fournir dans son prochain rapport des informations à cet égard.
Répétition Situation générale. Selon le rapport du gouvernement, la loi du 28 août 1967 portant création de l’Office d’assurance-accidents du travail, de maladie et maternité (OFATMA) couvre l’ensemble des travailleurs dépendants, quel que soit le secteur d’activité. Dans le secteur agricole, le rapport précise que, même si juridiquement les travailleurs agricoles ne sont pas exclus par la loi, ceux-ci ne pourraient en bénéficier du fait de la prédominance de l’agriculture familiale et de l’inexistence d’entreprises agricoles. La commission constate en outre que plus de 95 pour cent de la population active haïtienne est occupée dans l’économie informelle. La commission relève également que, en vertu de la loi de 1967, l’OFATMA gère actuellement l’assurance-accidents du travail mais que, en revanche, il n’a toujours pas été possible à ce jour d’établir une assurance-maladie.Dans ce contexte, les initiatives mentionnées par le gouvernement portent notamment sur la formation du corps des inspecteurs du travail et la création de deux hôpitaux dans le nord et le sud du pays. La commission relève également les déclarations du gouvernement indiquant qu’il entend poursuivre ses efforts, d’une part, pour établir progressivement une branche assurance-maladie couvrant l’ensemble de la population et, d’autre part, pour permettre à l’OFATMA de regagner la confiance de la population. La commission prend bonne note de ces éléments. Afin de mieux pouvoir évaluer les défis que rencontre le pays dans l’application des conventions de sécurité sociale et de mieux accompagner les initiatives prises en la matière, la commission demande au gouvernement de lui fournir dans son prochain rapport plus d’informations sur les causes de la perte de confiance de la population envers l’OFATMA ainsi que de préciser les données clés concernant le fonctionnement de l’assurance-accidents du travail gérée par l’OFATMA (nombre des affiliés, montant des cotisations collectées annuellement, nombre des accidents du travail et maladies professionnelles enregistrés, montant des prestations versées au titre des accidents du travail et maladies professionnelles).Assistance internationale. La commission constate que les actions du gouvernement reçoivent un appui substantiel de l’OIT et de la communauté internationale, notamment en matière d’inspection du travail. De surcroît, depuis 2010, l’OIT et le système des Nations Unies dans son ensemble tiennent à la disposition du gouvernement leur expertise en matière d’élaboration d’un socle de protection sociale. Par ailleurs, la commission note que Better Work, programme conjoint de l’OIT et de l’IFC (Banque mondiale), présent dans le secteur textile d’Haïti et destiné à y améliorer à la fois les conditions de travail et la productivité, a relevé que le non-paiement des cotisations de sécurité sociale concernant les accidents du travail et les pensions de vieillesse constituait un phénomène généralisé au sein de l’industrie textile et a placé cette question parmi ses priorités. Grâce à des actions ciblées et, en particulier, l’organisation de réunions d’information de l’Office national d’assurance-vieillesse (ONA) au sein des entreprises concernées, Better Work a enregistré dans son rapport biannuel d’octobre 2012 une amélioration sensible dans le versement des cotisations de sécurité sociale à l’ONA et à l’OFATMA. La commission invite le ministère du Travail et l’OFATMA à prendre en considération ces actions ciblées en matière de cotisations afin de pouvoir envisager, le cas échéant, de les transposer à d’autres secteurs de l’économie formelle haïtienne.En ce qui concerne l’établissement d’un socle de protection sociale, la commission considère qu’il est nécessaire que le gouvernement envisage de manière prioritaire la création de mécanismes permettant de fournir à l’ensemble de la population, y compris aux travailleurs informels et à leurs familles, un accès à des soins de santé de base et à un revenu minimum lorsque leur capacité de gain est affectée. A cet égard, la commission souligne que, afin de fournir des orientations aux Etats dont les systèmes de sécurité sociale connaissent des difficultés face aux réalités économiques et sociales nationales et pour garantir le respect du droit de toute personne à la sécurité sociale, la Conférence internationale du Travail a adopté la recommandation (no 202) sur les socles de protection sociale, 2012, visant à mettre en place l’ensemble des garanties élémentaires de sécurité sociale pour prévenir et réduire la pauvreté, la vulnérabilité et l’exclusion sociale. Dans ce sens, la mise en œuvre des conventions nos 12, 17, 24, 25 et 42 et celle de la recommandation no 202 devraient se poursuivre en parallèle, en recherchant et en exploitant les synergies et les complémentarités. La commission rappelle à cet égard que la création d’un socle de protection sociale a été inscrite par le gouvernement haïtien comme un des éléments du Plan d’action pour le relèvement et le développement d’Haïti, adopté en mars 2010. Toutefois, cet objectif ne semble pas avoir donné lieu depuis lors à des actions destinées à élaborer une politique nationale en la matière. Rappelant que l’assistance technique du Bureau, coordonnée avec celle du système des Nations Unies dans son ensemble, a été mise à la disposition du gouvernement, la commission invite ce dernier à lui fournir dans son prochain rapport des informations concernant les initiatives prises en vue de la mise en place d’un socle de protection sociale.
La commission note que, dans un souci de renforcer les capacités des organes de sécurité sociale, et notamment de l’Office d’assurance, accidents du travail, maladie et maternité (OFATMA), le ministère des Affaires sociales a organisé un forum de discussion réunissant les directeurs des organes de sécurité sociale. Les délibérations au sein de ce forum ont permis de mettre en exergue les faiblesses des institutions de sécurité sociale et d’identifier différentes manières destinées à leur permettre de remplir convenablement leur mission. Bien que, actuellement, des informations relatives à l’incidence des maladies professionnelles répertoriées par la convention ne soient pas disponibles auprès du ministère des Affaires sociales, une restructuration et une redynamisation du Service d’inspection du travail devraient permettre d’obtenir une vision de la manière dont il est donné effet à la convention dans la pratique. La commission salue les efforts déployés par le gouvernement et l’invite à continuer à la tenir informée des difficultés rencontrées dans la pratique en ce qui concerne le fonctionnement des mécanismes de reconnaissance des maladies professionnelles ainsi que leur indemnisation.
La commission note que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle se voit donc obligée de renouveler son observation précédente, qui était conçue dans les termes suivants:
La commission prend note des informations communiquées par le gouvernement dans son rapport, selon lesquelles l’OFATMA, organisme compétent en matière d’assurance accidents du travail et maladies professionnelles, s’efforce de rendre plus efficace son service d’inspection, de tenir à jour un fichier national des travailleurs protégés, de recueillir des données statistiques fiables sur le nombre et la nature des cas relevés pour l’ensemble du territoire, d’enregistrer le nombre des lésions professionnelles et de prendre les mesures destinées à leur réparation.
La commission prend bonne note de ces informations. Elle prie le gouvernement de continuer à fournir des informations sur les mesures prises par l’OFATMA pour obtenir des données fiables sur le nombre et la nature des maladies professionnelles constatées. Dans ces conditions, la commission espère que le gouvernement sera en mesure de communiquer dans son prochain rapport des données statistiques sur le nombre des travailleurs employés dans les professions, industries et procédés figurant dans la liste de l’article 2 de la convention, les cas de maladies constatés et les sommes payées à titre de réparation, conformément au Point V du formulaire de rapport. De telles données sont indispensables pour apprécier la manière dont il est donné effet à la convention dans la pratique.
La commission espère que le gouvernement fera tout son possible pour prendre les mesures nécessaires dans un très proche avenir.
La commission prend note des informations communiquées par le gouvernement dans son rapport. Elle espère que le prochain rapport contiendra des informations sur les progrès réalisés dans la mise en place de l'infrastructure nécessaire à la compilation d'informations sur l'application de la convention dans la pratique, conformément au Point V du formulaire de rapport approuvé par le Conseil d'administration.
La commission note avec regret que le rapport du gouvernement n'a pas été reçu pour la troisième fois consécutive. Elle exprime en conséquence l'espoir qu'un rapport sera communiqué pour examen à sa prochaine session et qu'il contiendra des informations sur les mesures prises ou envisagées, en recourant si nécessaire à l'assistance technique du BIT, pour établir le moment venu une infrastructure qui permettra, entre autre, de recueillir des informations, y compris des statistiques, sur l'application dans la pratique de la convention, selon ce que prévoit le Point V du formulaire de rapport adopté par le Conseil d'administration.
La commission espère que le gouvernement fera tout son possible pour prendre les mesures nécessaires dans un proche avenir.
Faisant suite à ses commentaires précédents, la commission note que le rapport du gouvernement n'a pas été reçu pour la seconde année consécutive.
Elle exprime donc l'espoir qu'un rapport lui sera communiqué pour examen à sa prochaine session et qu'il contiendra des informations sur les mesures prises ou envisagées, en recourant si nécessaire à l'assistance technique du BIT, pour établir le moment venu une infrastructure qui permettra, entre autre, de recueillir des informations, y compris des statistiques, sur l'application dans la pratique de la convention, selon ce que prévoit le Point V du formulaire de rapport adopté par le Conseil d'administration.
La commission note que le rapport du gouvernement n'a pas été reçu. Elle se voit donc obligée de renouveler son observation précédente, qui était conçue dans les termes suivants:
En réponse aux commentaires antérieurs de la commission, le gouvernement déclare avoir constaté l'inexistence des structures de prévention, de contrôle et de suivi ainsi que des données statistiques relatives aux maladies professionnelles et au nombre de travailleurs employés dans les professions et industries à haut risque. Evoquant l'absence de techniciens spécialisés en maladies professionnelles pour la mise en place de telles structures, le gouvernement se réfère à la nécessité de disposer de l'assistance technique du BIT dans ce domaine. La commission prend note de ces informations. Elle exprime l'espoir que, le moment venu, les mesures appropriées pourront être prises avec l'assistance technique du BIT si nécessaire, afin de mettre sur pied l'infrastructure permettant, entre autres, de recueillir les informations, y compris des statistiques, relatives à l'application dans la pratique de la convention, conformément au Point V du formulaire de rapport adopté par le Conseil d'administration sur cette convention.
En réponse aux commentaires antérieurs de la commission, le gouvernement déclare avoir constaté l'inexistence des structures de prévention, de contrôle et de suivi ainsi que des données statistiques relatives aux maladies professionnelles et au nombre de travailleurs employés dans les professions et industries à haut risque. Evoquant l'absence de techniciens spécialisés en maladies professionnelles pour la mise en place de telles structures, le gouvernement se réfère à la nécessité de disposer de l'assistance technique du BIT dans ce domaine.
La commission prend note de ces informations. Elle exprime l'espoir que, le moment venu, les mesures appropriées pourront être prises avec l'assistance technique du BIT si nécessaire, afin de mettre sur pied l'infrastructure permettant, entre autres, de recueillir les informations, y compris des statistiques, relatives à l'application dans la pratique de la convention, conformément au Point V du formulaire de rapport adopté par le Conseil d'administration sur cette convention.
La commision constate que le rapport du gouvernement reçu en février 1991 ne contient aucun élément nouveau en réponse à ses commentaires antérieurs. Dans ces conditions, la commission ne peut qu'espérer, une fois de plus, que le gouvernement, avec l'assistance technique du BIT si nécessaire, pourra fournir avec son prochain rapport, des données statistiques sur le nombre de travailleurs employés dans les professions, industries et procédés mentionnés dans la liste de l'article 2 de la convention, les cas de maladies constatées et les sommes payées à titre de réparation, conformément au Point V du formulaire de rapport adopté par le Conseil d'administration sur cette convention.
La commission constate que les rapports du gouvernement ne contiennent aucune réponse à ses commentaires antérieurs. Elle note toutefois avec intérêt que diverses missions de coopération technique ont été effectuées par le BIT en Haïti et qu'il a été recommandé, dans les rapports préparés à l'intention du gouvernement, de mettre sur pied un programme de statistiques détaillées (personnes protégées, bénéficiaires, prestations, recettes, dépenses). A cet égard, la commission a pris connaissance de l'annuaire statistique pour l'exercice 1987-88 de l'Office d'accidents du travail, maladie et maternité (OFATMA). La commission espère que, avec l'assistance technique du BIT, le gouvernement pourra présenter des rapports séparés des cas de maladies professionnelles et qu'il sera à même de fournir d'autres informations sur l'application de la convention dans la pratique, notamment des données statistiques sur le nombre de travailleurs employés dans les professions, industries et procédés figurant dans la liste de l'article 2 de la convention, les cas de maladies constatées et les sommes payées à titre de réparation, conformément au Point V du formulaire de rapport adopté par le Conseil d'administration sur cette convention. [Le gouvernement est prié de communiquer un rapport détaillé pour la période se terminant le 30 juin 1991.]