National Legislation on Labour and Social Rights
Global database on occupational safety and health legislation
Employment protection legislation database
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Articles 1 et 2 de la convention. Application d’une politique active de l’emploi. La commission prend note du rapport du gouvernement reçu en septembre 2009 en réponse à la demande directe de 2008. Le gouvernement indique que la stabilité des indicateurs macroéconomiques du pays a créé des conditions favorables pour la croissance économique, l’amélioration du niveau de vie de la population et la création de nouveaux emplois. La commission prend note des données détaillées de la Commission nationale des statistiques, selon lesquelles 766 277 nouveaux emplois ont été créés entre octobre 2003 et décembre 2010, y compris 547 573 postes permanents, avec 80 pour cent de ces nouveaux emplois basés dans les régions et 86 pour cent dans le secteur privé. Pour le premier semestre de l’année 2009, 36 000 nouveaux emplois ont été créés, y compris 27 887 postes permanents, avec 71 pour cent de ces nouveaux emplois basés dans les régions et 94 pour cent dans le secteur privé. Le gouvernement indique que la mise en place d’une politique socio-économique a conduit à une réduction significative du chômage. Ainsi, le taux de chômage qui s’élevait à 10,7 pour cent en 2003 s’est réduit à 6 pour cent durant le premier semestre de 2009. Parmi les 44 125 personnes enregistrées en tant que demandeurs d’emploi auprès des services de l’emploi au premier semestre 2009, 11 759 ont trouvé un emploi. La commission a pris connaissance de l’adoption d’une stratégie de l’emploi de la République de l’Azerbaïdjan pour 2006-2015. Dans le cadre de la mise en œuvre de la première étape de cette stratégie, il a été adopté, par décret présidentiel en mai 2007, un programme national d’application de la stratégie pour l’emploi (2007-2010). Dans le cadre de ce programme, des mesures sont prises pour améliorer l’environnement du travail et créer un réseau d’établissements pour la formation professionnelle, le recyclage et l’amélioration des compétences des demandeurs d’emploi. La commission invite le gouvernement à inclure dans son prochain rapport des informations sur les résultats atteints en matière de création d’emplois dans le cadre de la stratégie de l’emploi de la République de l’Azerbaïdjan pour 2006-2015 et à réduire les déséquilibres du marché du travail entre les différentes régions du pays. Elle prie également le gouvernement de préciser les moyens mis en œuvre dans le cadre des politiques de formation en vue d’une adéquation accrue des connaissances, des qualifications et des compétences des travailleurs au regard des besoins du marché du travail.
Catégories de travailleurs vulnérables. Le gouvernement indique que des mesures sont mises en place pour promouvoir l’emploi et la formation professionnelle des réfugiés et des personnes déplacées. Le programme pour assurer l’égalité des genres dans l’emploi vise, entres autres, à contrôler l’utilisation des quotas afin de fournir du travail aux citoyens les plus en besoin de protection sociale, et à développer l’entrepreneuriat féminin et promouvoir la formation professionnelle des femmes demandeuses d’emploi. Dans le cadre du programme national 2007-2010, des mesures s’adressant aux jeunes ont été prises, notamment pour faciliter la mise en place de microprêts et de prêts à taux faibles pour aider à la création d’entreprises et des programmes de formation aux activités économiques destinés aux étudiants. Le gouvernement indique que, en application de la décision ministérielle du 22 novembre 2005 sur le système de quotas appliqué aux personnes vulnérables et ayant des difficultés à s’intégrer sur le marché du travail, 183 personnes handicapées ont trouvé un emploi en 2008 et 80 en 2009. Le gouvernement indique également que, dans le cadre du programme par pays de promotion du travail décent (PPTD) 2006-2009, des mesures sont prises pour encourager le développement du travail indépendant et de l’entrepreneuriat féminin; l’intégration des personnes handicapées dans le marché du travail et la mise en place de programmes d’études intitulés «créer et améliorer son entreprise», destinés à la catégorie de la population la plus vulnérable, telle que les réfugiés et les déplacés. La commission invite le gouvernement à fournir des informations actualisées sur les résultats atteints par les programmes mis en place en faveur de l’insertion des catégories vulnérables de travailleurs dans le marché du travail et spécifiquement sur l’application pratique du système de quotas et son impact en termes d’insertion des personnes handicapées dans l’emploi productif et durable.
Article 2. Collecte et utilisation des données sur l’emploi. Le gouvernement indique que la Commission nationale des statistiques prend les mesures nécessaires pour la collecte mensuelle des données relatives à la distribution de la main-d’œuvre. La commission souligne à ce propos la nécessité de rassembler et d’analyser les données statistiques et les tendances en tant que bases des décisions relatives aux mesures de politique de l’emploi. Elle s’est attachée à suivre les progrès accomplis dans la mise en place des systèmes d’information sur les marchés du travail, afin de s’assurer que les responsables des politiques puissent fonder leurs décisions sur des informations fiables et à jour. Dans l’étude d’ensemble de 2010 sur les instruments relatifs à l’emploi, la commission a également insisté sur la nécessité d’évaluer les progrès accomplis et d’analyser les données, car même les politiques les mieux conçues peuvent avoir des effets inattendus, devenir obsolètes en raison de l’évolution des circonstances, ou devoir être modifiées pour obtenir les meilleurs résultats (paragr. 70 de l’étude d’ensemble de 2010). La commission demande au gouvernement de communiquer dans son prochain rapport des informations plus précises sur la manière par laquelle les données sur le marché du travail sont rassemblées et utilisées pour déterminer et revoir les mesures de politique de l’emploi.
Article 3. Participation des partenaires sociaux à l’élaboration et à l’application des politiques. En réponse à la demande précédente, le gouvernement se réfère à nouveau à l’article 15 de la loi du travail qui prévoit la mise en place de comités tripartites pour résoudre les problèmes qui surgissent dans le domaine de l’emploi. La commission attire l’attention du gouvernement sur l’étude d’ensemble de 2010 sur les instruments relatifs à l’emploi et signale que, lors de l’élaboration et de la mise en œuvre des politiques d’emploi, la consultation des partenaires sociaux est indispensable pour permettre aux gouvernements de prendre pleinement en compte l’expérience et les opinions de ces derniers. La convention no 122 demande aux gouvernements et aux partenaires sociaux de revoir régulièrement les mesures relatives au marché du travail afin d’évaluer leur efficacité dans la mise en œuvre d’une politique du plein emploi. La commission réitère l’importance de donner pleinement effet à l’article 3 de la convention et demande au gouvernement de fournir dans son prochain rapport des indications détaillées sur la manière dont les partenaires sociaux sont consultés au sein des comités tripartites au sujet des matières couvertes par la convention. Elle prie également le gouvernement de fournir des informations sur les mesures prises ou envisagées afin de garantir la participation des représentants du secteur rural et de l’économie informelle aux consultations au sujet de ces politiques.
1. Articles 1 et 2 de la convention. Application d’une politique active de l’emploi. La commission prend note du rapport du gouvernement reçu en octobre 2007 en réponse à la demande directe de 2006. Le gouvernement indique que plus d’un demi-million de nouveaux emplois ont été créés, dont 86 pour cent dans le secteur privé pendant la période examinée. Par ailleurs, 83 pour cent de nouveaux postes d’emploi créés ont bénéficié aux régions, notamment grâce à la promotion du travail indépendant et de l’entrepreneuriat. La commission prend note de l’adoption d’un programme d’Etat pour l’application d’une stratégie de l’emploi dans la République d’Azerbaïdjan pour 2007-2010 ainsi que des priorités concernant la création d’emplois dans le cadre du programme par pays de promotion du travail décent (PPTD) pour la période 2006‑2009, qui prévoit une stratégie nationale de l’emploi, notamment en faveur des jeunes. Selon les données disponibles, le taux de chômage était de 8,5 pour cent en 2005. La commission prie le gouvernement d’inclure dans son prochain rapport des informations sur les moyens mis en œuvre en vue d’atteindre les priorités du PPTD ainsi que sur l’impact en terme de réduction du chômage des activités menées dans le cadre du programme d’Etat pour l’application d’une stratégie de l’emploi dans la République d’Azerbaïdjan pour 2007-2010. Prière également de continuer à faire rapport sur l’impact des mesures prises pour réduire les déséquilibres du marché du travail entre les différentes régions du pays.
2. Politiques du marché de l’emploi et services de l’emploi. La commission avait demandé au gouvernement de faire parvenir des informations sur la manière dont il prévoyait de renforcer la couverture et l’efficacité des services de l’emploi. Le gouvernement indique que, durant la période examinée, 87 159 personnes ont accédé à un emploi à travers les services de l’emploi de l’Etat. Outre les foires de recrutement, des «Echanges du travail» sont désormais organisés dans les villes de Bakou, Nakhichevan, Sumgaït, Mingechaur et Gyandja. Ces échanges ont permis à 1 786 personnes de trouver un emploi dans la première moitié de 2007 seulement. Des échanges du travail seront organisés dans d’autres grandes villes et districts du pays. Le gouvernement indique également qu’un accent particulier est mis sur les activités de formation professionnelle. Ainsi, durant la période couverte par le rapport, 4 976 personnes ayant participé à des cours de formation professionnelle organisés par les services de l’emploi de l’Etat ont trouvé un travail. Afin d’améliorer l’efficacité des cours, un Centre régional de formation professionnelle a été établi à Bakou. Le gouvernement envisage également d’ouvrir des centres similaires dans d’autres localités. La commission prie le gouvernement de fournir dans son prochain rapport des informations sur les mesures prises et envisagées afin que le plus grand nombre de personnes au chômage puissent accéder à un emploi. Prière d’indiquer également les moyens mis en œuvre dans le cadre des politiques de formation en vue d’une adéquation accrue des connaissances, des qualifications et des compétences des travailleurs au regard des besoins du marché du travail.
3. Catégories particulières de travailleurs. Le gouvernement indique que, le 22 novembre 2005, le Cabinet des ministres a approuvé la résolution no 213 portant dispositions réglementaires relatives à l’application des quotas pour personnes ayant besoin d’une protection sociale et rencontrant des difficultés sur le marché de l’emploi. Les personnes couvertes par ce dispositif sont les personnes handicapées, les jeunes de moins de 20 ans, les parents de familles monoparentales avec enfants mineurs, les parents de famille nombreuse ayant plus de deux enfants ayant plus de deux enfants, les mères d’enfants handicapés, les personnes atteignant l’âge de la retraite dans moins de deux ans, les anciens détenus, les réfugiés, les vétérans de guerre handicapés et les membres de famille des martyrs. Les quotas sont établis en fonction de la situation du marché de l’emploi, sans toutefois dépasser 5 pour cent du personnel d’une entreprise. Le gouvernement indique également que le PNUD et le ministère du Travail et de la Protection sociale de la population ont mis en place des cours de formation pour des personnes handicapées. La commission souhaiterait examiner des informations sur les résultats atteints par les mesures prises en faveur des catégories vulnérables de travailleurs, ainsi que sur l’application pratique du système des quotas et son impact en termes d’insertion des intéressés dans l’emploi productif et durable.
4. Article 2. Collecte et utilisation des données sur l’emploi. Dans son commentaire précédent, la commission avait pris note de l’intention du gouvernement de procéder à une analyse régulière de la situation du chômage dans le pays et de systématiser les enquêtes sur la population active. Elle avait également prié le gouvernement d’indiquer les mesures qui ont été prises afin que soient régulièrement collectées et analysées des données ventilées sur l’importance et la répartition de la main-d’œuvre dans l’économie formelle et dans l’économie informelle, ainsi que sur l’incidence du chômage et du sous-emploi. En rappelant que les données du marché du travail sont «un outil essentiel pour décider et revoir les mesures à prendre pour atteindre les objectifs de la convention» (paragr. 104 de l’étude d’ensemble de 2004 «Promouvoir l’emploi»), la commission espère que le gouvernement sera en mesure de fournir dans son prochain rapport des informations concernant les mesures prises en vue de la collecte et de l’utilisation de celles-ci.
5. Article 3. Participation des partenaires sociaux à l’élaboration et à l’application des politiques. Le gouvernement indique que, conformément à la l’article 15.1 de la loi du travail de la République d’Azerbaïdjan, des comités de coordination composés de représentants des travailleurs, des employeurs, des autorités gouvernementales ainsi que des organisations de la société civile ont été mis en place. Ces comités sont appelés à résoudre de manière opérationnelle les problèmes qui surgissent dans le domaine de l’emploi. Par ailleurs, le gouvernement organise en collaboration avec les partenaires sociaux des séminaires sur les orientations principales des activités du Service national de l’emploi. La commission invite le gouvernement à continuer de fournir des informations sur les consultations concernant la politique de l’emploi intervenant au sein des comités de coordination tripartites et à en préciser les modalités et la périodicité. Prière également d’indiquer dans quelle mesure ont été consultés d’autres secteurs de la population active, notamment les représentants des personnes travaillant dans le secteur rural et l’économie informelle.
1. Application d’une politique active de l’emploi. La commission prend note du rapport du gouvernement reçu en septembre 2005 qui indique que, en mars 2004, 55 000 personnes étaient officiellement enregistrées comme chômeurs en Azerbaïdjan. D’après une enquête sur la population active réalisée avec l’assistance technique du PNUD et de l’OIT, 404 700 personnes étaient sans travail et activement à la recherche d’un emploi en juin 2003, ce qui correspond à un taux de chômage de 10,7 pour cent. Le gouvernement indique que, parmi les mesures ciblées adoptées (développement des infrastructures, distribution de terres, subventions et facilité de microcrédit), un programme spécial a été mis en place en février 2004 afin de promouvoir l’emploi des populations déplacées. Reconnaissant les difficultés d’une situation générée par le déplacement d’un nombre important de personnes, la commission note que, d’après le rapport annuel d’étape présenté par le gouvernement en 2003 au titre de son Programme d’Etat pour la réduction de la pauvreté et le développement économique (SPPRED), une nouvelle initiative de développement économique et social a été préparée pour 2004-2008 avec pour objectif la création de 600 000 nouveaux emplois en dehors du secteur pétrolier. La commission note également que les ministères et départements compétents étudient, avec l’aide de l’OIT, une nouvelle politique nationale de l’emploi. La commission prie donc le gouvernement d’indiquer dans son prochain rapport les progrès enregistrés en termes de création d’emplois nouveaux. Elle souhaiterait également disposer d’informations sur les progrès réalisés dans l’adoption et la mise en place de la nouvelle politique nationale de l’emploi, ainsi que sur les retombées en termes de promotion de l’emploi du Programme national pour le développement économique et social régional de la République d’Azerbaïdjan pour 2004-2008 (article 1 de la convention).
2. Régions à taux de chômage élevé. La commission note que, d’après le rapport du gouvernement, certaines régions du pays (Bard, Mingetchevir et Naftalan) connaissent des taux de chômage nettement supérieurs à la moyenne nationale. Le chômage continue à être plus élevé pour les réfugiés et les populations déplacées principalement à Kelbadjar, Khodjali, Agdam et Latchin. Le gouvernement indique qu’il a entrepris de créer de nouveaux emplois, de promouvoir le travail indépendant et de stimuler l’entrepreneuriat à travers les régions. De même, la commission note que, d’après le rapport annuel précité, en 2003 le gouvernement a mis au point des plans complets de développement régional pour les régions de Guba-Gusar-Khachmaz (nord) et d’Astara (sud). La commission prie le gouvernement de fournir des informations détaillées sur les mesures adoptées dans le cadre des initiatives susmentionnées, ainsi que sur leur impact en termes de création d’emplois productifs et de réduction des déséquilibres du marché du travail entre les différentes régions du pays.
3. Politiques du marché du travail et services de l’emploi. Dans ses précédents commentaires, la commission avait noté que le gouvernement examinait un projet de loi sur l’assurance chômage volontaire ainsi que des mesures complémentaires en faveur des travailleurs âgés victimes de la compression des effectifs de leur entreprise. La commission note également que, d’après le rapport du gouvernement, le Fonds d’Etat pour l’emploi a été supprimé et que le financement de la politique de l’emploi est assuré depuis janvier 2002 par le Fonds d’Etat pour la protection sociale. S’agissant des services de l’emploi, le gouvernement indique qu’entre 2002 et le premier trimestre 2004 le service national de l’emploi a aidé 40 000 personnes à trouver du travail, en partie dans le cadre de forums pour l’emploi organisés dans l’ensemble du pays. Cependant, d’après le rapport annuel précité, le faible niveau de personnes au chômage enregistré auprès du service de l’emploi (50 963 en 2002), comparé au nombre de personnes au chômage dans le pays (400 000, d’après une enquête sur la population active de 2003), porte à croire que les gens sont peu incités à se déclarer comme demandeurs d’emploi, en raison du faible niveau des prestations ou parce que le service de l’emploi ne les aide pas beaucoup à retrouver du travail. Compte tenu de ces éléments, la commission prie le gouvernement d’indiquer dans son prochain rapport de quelle manière il prévoit de renforcer la couverture et l’efficacité de ses services de l’emploi afin d’aider le plus grand nombre de personnes au chômage à se réinsérer sur le marché du travail. Prière également de fournir des informations sur le statut du projet de loi sur l’assurance chômage volontaire. La commission attire également l’attention du gouvernement sur ses commentaires de 2005 sur la convention (no 88) sur le service de l’emploi, 1948.
4. Catégories particulières de travailleurs. La commission note que, en 2003, 69,1 pour cent des chômeurs en Azerbaïdjan avaient moins de 35 ans et que la classe d’âge des 20 à 24 ans connaissait le taux de chômage le plus élevé (23,8 pour cent). Le gouvernement indique cependant que ses services de l’emploi sont particulièrement attentifs aux problèmes d’emploi des jeunes travailleurs et que 80 pour cent de l’ensemble des personnes au chômage ayant suivi une formation professionnelle et 60 pour cent des individus ayant trouvé un travail ont été des jeunes de moins de 35 ans. La commission note en outre qu’en 2003 dans la population active le taux de chômage était de 9,6 pour cent pour les hommes, contre 12,2 pour cent pour les femmes. Compte tenu de ces chiffres, la commission prie le gouvernement de fournir dans son prochain rapport des informations sur les mesures prises en faveur des catégories vulnérables de travailleurs, comme les femmes, les jeunes, les travailleurs âgés et les travailleurs handicapés, ainsi que sur l’impact de ces mesures. Prière de se référer à cet égard aux commentaires qu’elle a formulés en 2005 sur l’application de la convention (no 159) sur la réadaptation professionnelle et l’emploi des personnes handicapées, 1983.
5. Collecte et utilisation des données sur l’emploi. La commission prend note avec intérêt des efforts déployés par le gouvernement afin d’améliorer la collecte systématique des données concernant le marché du travail, notamment à travers la conduite en 2003 d’une enquête sur la population active, par l’Agence nationale des statistiques, en collaboration avec l’OIT. Elle note que, d’après le rapport annuel précité, l’évaluation des tendances de l’emploi est d’autant plus difficile qu’il n’est pas réalisé d’enquêtes régulières sur la population active en Azerbaïdjan. Le gouvernement a néanmoins l’intention de procéder à une analyse régulière de la situation du chômage dans le pays et de systématiser les enquêtes sur la population active. La commission prie donc le gouvernement d’indiquer dans son prochain rapport quelles mesures ont été prises afin que soient régulièrement collectées et analysées des données ventilées sur l’importance et la répartition de la main-d’œuvre dans l’économie formelle et dans l’économie informelle, ainsi que sur l’incidence du chômage et du sous-emploi. Prière également d’indiquer quelles autres mesures ont été prises suite à l’assistance technique fournie par l’OIT (article 2).
6. Participation des partenaires sociaux à l’élaboration et à l’application des politiques. La commission note que, d’après le rapport du gouvernement, la stratégie pour l’emploi actuellement en préparation fait du développement du dialogue social l’une des priorités de la politique nationale de l’emploi. Elle note également que, depuis 2001, une convention collective générale assure la coordination des relations de travail entre le gouvernement et les partenaires sociaux pour l’élaboration et l’application de la politique nationale de l’emploi. La commission prie le gouvernement de fournir, dans son prochain rapport, des informations sur la participation des partenaires sociaux et leur contribution à la préparation et à l’application de la politique de l’emploi proposée. Prière également d’indiquer dans quelle mesure ont été consultés d’autres secteurs de la population active, notamment des représentants des personnes travaillant dans le secteur rural et l’économie informelle (article 3).
La commission note avec regret que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère qu’un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu’il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa demande directe de 2001, qui était conçue dans les termes suivants:
La commission prend note des informations que lui a transmises le gouvernement dans son rapport, pour la période du 1er juin 1999 au 31 mai 2000.
1. Article 1 de la convention. Le gouvernement indique qu’environ 20 pour cent de tous les demandeurs d’emploi trouvent un emploi à l’occasion des foires de recrutement organisées dans chaque ville et chaque district par le Service national de l’emploi. Environ 42 pour cent des personnes qui trouvent un emploi par ce moyen sont des femmes et environ 8 pour cent sont des personnes handicapées. Le gouvernement indique en outre qu’il accorde une attention particulière aux besoins de perfectionnement professionnel des jeunes demandeurs d’emploi et notamment des réservistes. Des débouchés ont été créés grâce à des prêts à la création d’entreprises et d’emplois indépendants accordés par le gouvernement. En outre, le gouvernement a institué un fonds à l’aide duquel il offre des emplois temporaires aux demandeurs d’emploi. Sur les 6 000 chercheurs d’emploi environ qui ont demandé de l’aide depuis 1999, 2 000 ont obtenu un emploi temporaire. Le Service national de l’emploi aide également les réfugiés à se lancer dans l’agriculture. Dans les régions rurales, le Service national de l’emploi a créé des postes qui sont financés à l’aide des fonds pour l’emploi. Enfin, le gouvernement examine un projet de loi sur l’assurance chômage volontaire ainsi que des mesures complémentaires à l’intention des travailleurs âgés victimes de la compression des effectifs de leur entreprise. La commission souhaiterait recevoir des informations plus précises à propos de ces programmes et notamment à propos de leur impact sur la promotion de l’emploi.
2. Article 2. Le gouvernement indique que la politique de l’emploi est coordonnée avec d’autres aspects de la politique économique et sociale, y compris la sécurité sociale et les mesures de lutte contre l’inflation. Un plan d’action annuel est élaboré pour le Service national de l’emploi, sur la base d’une analyse approfondie de la situation socio-économique et de l’évolution du marché du travail; il est approuvé par le ministère du Travail et de la Protection sociale. La commission note avec intérêt que la Commission nationale des statistiques a élaboré et adopté une nouvelle méthode de collecte des données relatives au marché du travail sur une base mensuelle, trimestrielle et annuelle, qui est entrée en vigueur en janvier 2000. La commission espère recevoir des données ventilées, réunies selon cette nouvelle méthode, sur la tendance générale du marché du travail. Elle prie en outre le gouvernement de lui fournir des informations complémentaires sur les mesures prises pour garantir l’examen régulier, dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée, des programmes et des politiques de l’emploi.
3. Article 3. Le gouvernement a créé des comités de coordination pour la promotion de l’emploi, qui se composent de représentants des travailleurs et des employeurs ainsi que d’organisations à vocation sociale, et un projet de loi sur les devoirs et les prérogatives de ces comités est à l’étude. En outre, les syndicats ont le droit de participer à l’élaboration de la politique nationale de l’emploi, et leurs propositions sont examinées dans le cadre de réunions bipartites du gouvernement et des représentants des employeurs. La commission souhaite obtenir des informations complémentaires sur les mesures prises pour garantir que les opinions des employeurs et des travailleurs, y compris des représentants des travailleurs des secteurs ruraux et informels et d’autres catégories concernées, sont prises en compte lors de l’élaboration, de la mise en œuvre et de l’examen des politiques et programmes de l’emploi.
La commission note que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère qu’un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu’il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa demande directe de 2001, qui était conçue dans les termes suivants:
La commission prend note des informations que lui a transmises le gouvernement dans son rapport, pour la période du 1er juin 1999 au 31 mai 2000. 1. Article 1 de la convention. Le gouvernement indique qu’environ 20 pour cent de tous les demandeurs d’emploi trouvent un emploi à l’occasion des foires de recrutement organisées dans chaque ville et chaque district par le Service national de l’emploi. Environ 42 pour cent des personnes qui trouvent un emploi par ce moyen sont des femmes et environ 8 pour cent sont des personnes handicapées. Le gouvernement indique en outre qu’il accorde une attention particulière aux besoins de perfectionnement professionnel des jeunes demandeurs d’emploi et notamment des réservistes. Des débouchés ont été créés grâce à des prêts à la création d’entreprises et d’emplois indépendants accordés par le gouvernement. En outre, le gouvernement a institué un fonds à l’aide duquel il offre des emplois temporaires aux demandeurs d’emploi. Sur les 6 000 chercheurs d’emploi environ qui ont demandé de l’aide depuis 1999, 2 000 ont obtenu un emploi temporaire. Le Service national de l’emploi aide également les réfugiés à se lancer dans l’agriculture. Dans les régions rurales, le Service national de l’emploi a créé des postes qui sont financés à l’aide des fonds pour l’emploi. Enfin, le gouvernement examine un projet de loi sur l’assurance chômage volontaire ainsi que des mesures complémentaires à l’intention des travailleurs âgés victimes de la compression des effectifs de leur entreprise. La commission souhaiterait recevoir des informations plus précises à propos de ces programmes et notamment à propos de leur impact sur la promotion de l’emploi. 2. Article 2. Le gouvernement indique que la politique de l’emploi est coordonnée avec d’autres aspects de la politique économique et sociale, y compris la sécurité sociale et les mesures de lutte contre l’inflation. Un plan d’action annuel est élaboré pour le Service national de l’emploi, sur la base d’une analyse approfondie de la situation socio-économique et de l’évolution du marché du travail; il est approuvé par le ministère du Travail et de la Protection sociale. La commission note avec intérêt que la Commission nationale des statistiques a élaboré et adopté une nouvelle méthode de collecte des données relatives au marché du travail sur une base mensuelle, trimestrielle et annuelle, qui est entrée en vigueur en janvier 2000. La commission espère recevoir des données ventilées, réunies selon cette nouvelle méthode, sur la tendance générale du marché du travail. Elle prie en outre le gouvernement de lui fournir des informations complémentaires sur les mesures prises pour garantir l’examen régulier, dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée, des programmes et des politiques de l’emploi. 3. Article 3. Le gouvernement a créé des comités de coordination pour la promotion de l’emploi, qui se composent de représentants des travailleurs et des employeurs ainsi que d’organisations à vocation sociale, et un projet de loi sur les devoirs et les prérogatives de ces comités est à l’étude. En outre, les syndicats ont le droit de participer à l’élaboration de la politique nationale de l’emploi, et leurs propositions sont examinées dans le cadre de réunions bipartites du gouvernement et des représentants des employeurs. La commission souhaite obtenir des informations complémentaires sur les mesures prises pour garantir que les opinions des employeurs et des travailleurs, y compris des représentants des travailleurs des secteurs ruraux et informels et d’autres catégories concernées, sont prises en compte lors de l’élaboration, de la mise en œuvre et de l’examen des politiques et programmes de l’emploi.
3. Article 3. Le gouvernement a créé des comités de coordination pour la promotion de l’emploi, qui se composent de représentants des travailleurs et des employeurs ainsi que d’organisations à vocation sociale, et un projet de loi sur les devoirs et les prérogatives de ces comités est à l’étude. En outre, les syndicats ont le droit de participer à l’élaboration de la politique nationale de l’emploi, et leurs propositions sont examinées dans le cadre de réunions bipartites du gouvernement et des représentants des employeurs. La commission souhaite obtenir des informations complémentaires sur les mesures prises pour garantir que les opinions des employeurs et des travailleurs, y compris des représentants des travailleurs des secteurs ruraux et informels et d’autres catégories concernées, sont prises en compte lors de l’élaboration, de la mise en oeuvre et de l’examen des politiques et programmes de l’emploi.
La commission a pris note des informations fournies en réponse à sa dernière demande directe et, en particulier, sur les activités de formation et la mise en place de mesures adoptées par les services de l'emploi, avec l'organisation de foires de recrutement et la promotion de l'emploi indépendant, ainsi que les améliorations dans la collecte des statistiques sur l'emploi. Elle souhaite que le gouvernement lui fournisse plus d'informations détaillées dans des prochains rapports (comme il est demandé dans le formulaire de rapport adopté par le Conseil d'administration sous l'article 1 de la convention) sur les tendances dans l'emploi concernant les différentes catégories de chercheurs d'emploi (femmes, jeunes, personnes plus âgées et personnes handicapées); et sur la manière dont les objectifs de l'emploi sont pris en compte par les politiques monétaires, commerciales et budgétaires, et dans le développement de chaque secteur.
La commission espère que le prochain rapport fournira des informations sur les activités de coordination des commissions pour la promotion de l'emploi, à la lumière des consultations demandées par l'article 3, lu conjointement en conformité avec l'article 2; et sur toutes autres sortes de coopération technique qu'il entreprendra avec le BIT sur l'application des politiques concernant la convention.
La commission a pris note du rapport du gouvernement pour la période se terminant en septembre 1996 et des éléments d'information qu'il contient en réponse à sa demande précédente. Elle invite le gouvernement à fournir dans son prochain rapport des informations complètes en réponse aux questions du formulaire de rapport et en se référant notamment aux points suivants.
1. La commission relève que le gouvernement reconnaît que la méthode actuelle de calcul du nombre de chômeurs ne permet pas la mise en oeuvre de politiques appropriées. Elle note que des efforts ont été entrepris avec l'assistance d'experts du BIT pour introduire une nouvelle méthodologie et elle espère que le gouvernement sera en mesure de faire état dans son prochain rapport des progrès accomplis dans la collecte et l'analyse de données statistiques fiables sur la situation et les évolutions de la population active, de l'emploi, du sous-emploi et du chômage, dans l'ensemble du pays et dans les différentes régions, par secteur d'activité, par sexe, par âge et par niveau de qualification.
2. Le gouvernement indique que les difficultés sociales liées à la transition du marché du travail et à l'ajustement structurel sont encore aggravées par l'état de guerre, l'occupation d'une partie du territoire et le nombre important de personnes déplacées. La commission note que, dans ce contexte difficile, le gouvernement estime qu'il est du rôle de l'Etat d'assurer que les réformes économiques soient compatibles avec la promotion du plein emploi, productif et librement choisi. A cet égard, la commission saurait gré au gouvernement d'indiquer les effets constatés ou attendus sur l'emploi de la mise en oeuvre du programme de stabilisation bénéficiant des crédits du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale. Prière de fournir également des informations sur les mesures prises ou envisagées afin de favoriser un développement régional équilibré, notamment par la promotion d'activités non agricoles en milieu rural.
3. La commission prend note des indications relatives au rôle du service public de l'emploi dans l'application de la politique de l'emploi. Elle prie le gouvernement de fournir des informations plus détaillées sur la nature et le volume des activités du service public de l'emploi, en tenant compte également des dispositions de la convention (no 88) sur le service de l'emploi, 1948, et des commentaires de la commission sur leur application. La commission note que le gouvernement envisage de faire de la promotion de l'emploi indépendant un axe majeur de sa politique de l'emploi. Elle prie le gouvernement d'indiquer les mesures prises à cet effet et les résultats qui en sont attendus. Prière, en outre, de décrire la manière dont les activités de formation et de reconversion professionnelles sont organisées afin de favoriser une meilleure adaptation de la main-d'oeuvre aux perspectives de l'emploi. Prière, enfin, d'indiquer si des mesures ont été adoptées pour répondre aux besoins de catégories particulières de la population telles que les femmes, les jeunes ou les travailleurs handicapés.
4. Article 3 de la convention. Se référant à sa précédente demande, où elle faisait observer que la loi de 1991 sur l'emploi de la population ne reconnaissait pas aux organisations d'employeurs le même droit de participer à l'élaboration de la politique de l'emploi qu'aux syndicats de travailleurs, la commission prie à nouveau le gouvernement d'indiquer les dispositions prises ou envisagées afin d'assurer que les représentants des employeurs puissent participer, sur un pied d'égalité avec les syndicats de travailleurs, non seulement à l'application de la politique de l'emploi, mais également à tous les stades de son élaboration. Prière d'indiquer, en outre, s'il est envisagé d'associer des représentants des travailleurs du secteur rural et du secteur informel aux consultations requises par cette disposition de la convention. Prière de décrire les modalités pratiques de ces consultations.
5. Partie V du formulaire de rapport. Prière d'indiquer si des projets de coopération technique du BIT ayant trait à la promotion de l'emploi sont en cours d'exécution ou sont envisagés.
La commission a pris note du rapport du gouvernement sur l'application de la convention au cours de la période se terminant en juin 1994. Elle relève avec intérêt que la Constitution garantit le droit au travail et que la loi du 27 juin 1991 sur l'emploi de la population assigne à la politique de l'emploi l'objectif de réaliser le droit des citoyens au plein emploi, productif et librement choisi. Elle note également qu'aux termes de la loi les activités dans le domaine de l'emploi doivent être coordonnées avec celles concernant d'autres aspects de la politique économique et sociale, tels que la sécurité sociale, la croissance, la répartition des revenus et la maîtrise de l'inflation. Afin qu'il lui soit possible de mieux évaluer l'application de la convention dans la pratique, la commission saurait gré au gouvernement de fournir dans son prochain rapport des informations complémentaires sur l'effet donné à chacune des dispositions de la convention, en réponse aux questions du formulaire de rapport et en se référant notamment aux points suivants.
1. La commission note les indications du gouvernement selon lesquelles, d'après les données recueillies par les services régionaux de l'emploi, les personnes sans emploi constitueraient environ 18 pour cent de la main-d'oeuvre, mais qu'un quart seulement d'entre elles s'était vu reconnaître le statut de chômeur. Elle note également les informations relatives à la répartition sectorielle et régionale de l'emploi. La commission invite le gouvernement à continuer de fournir des données statistiques aussi détaillées que possible sur la situation et les évolutions de la population active, de l'emploi, du sous-emploi et du chômage, dans l'ensemble du pays et dans les différentes régions, par secteur d'activité, par sexe, par âge et par niveau de qualification. Prière d'indiquer les mesures prises ou envisagées pour rassembler et analyser les données relatives aux caractéristiques et aux tendances du marché du travail qui sont nécessaires à la mise en oeuvre de la politique de l'emploi.
2. La commission note que le gouvernement se déclare préoccupé par l'obsolescence de nombreux postes de travail et par les déséquilibres régionaux et sectoriels qui caractérisent la situation de l'emploi et sont notamment entretenus par l'insuffisance du développement rural. Elle relève avec intérêt que le gouvernement estime que le processus de réforme économique doit être apprécié en fonction de ses effets sur l'emploi. A cet égard, la commission saurait gré au gouvernement de préciser la manière dont l'objectif du plein emploi, productif et librement choisi, est pris en considération lors de l'adoption et de la mise en oeuvre des mesures visant à assurer la transition vers l'économie de marché. Prière, en particulier, de fournir des informations sur les mesures prises en matière de politique des investissements, de politiques monétaire et budgétaire, de politiques des prix, des revenus et des salaires. Prière d'indiquer les mesures prises ou envisagées en vue de favoriser un développement régional mieux équilibré.
3. La commission prend note des dispositions de la loi de 1991 sur l'emploi de la population relatives à l'institution d'un fonds de l'emploi et à l'organisation et aux fonctions des services de l'emploi. Elle note également que le gouvernement souligne la nécessité de prendre des mesures en vue de coordonner la formation avec les nouveaux besoins du marché du travail. La commission invite le gouvernement à fournir dans son prochain rapport des informations détaillées sur le fonds de l'emploi, ainsi que sur les mesures prises en vue d'adapter la main-d'oeuvre aux changements structurels et, plus généralement, pour assurer la coordination des politiques de l'éducation et de la formation avec les perspectives de l'emploi. A cet égard, le gouvernement pourra se référer également aux dispositions de la convention (no 142) et de la recommandation (no 150) sur la mise en valeur des ressources humaines, 1975. Pour ce qui concerne les services de l'emploi, la commission note avec intérêt que l'Azerbaïdjan a ratifié la convention no 88 et que le premier rapport du gouvernement sur l'application de cette convention vient de parvenir au Bureau; la commission l'examinera à sa prochaine session.
4. La commission note que la loi de 1991 sur l'emploi de la population prévoit, à son article 19, la constitution de comités national et locaux de coordination de la promotion de l'emploi auxquels participent des représentants des syndicats et des associations d'entrepreneurs. Elle observe toutefois que, si l'article 20 de cette même loi consacre le droit des syndicats de participer à l'élaboration de la politique de l'emploi et de prendre l'initiative de consultations avec les employeurs en vue de la conclusion d'accords dans ce domaine, un droit analogue n'est pas expressément reconnu aux organisations d'employeurs. La commission rappelle à cet égard qu'aux termes de l'article 3 de la convention les représentants des milieux intéressés, et en particulier les représentants des employeurs et des travailleurs, doivent être consultés au sujet des politiques de l'emploi, "afin qu'il soit pleinement tenu compte de leur expérience et de leur opinion, qu'ils collaborent entièrement à l'élaboration de ces politiques et qu'ils aident à recueillir des appuis en faveur de ces dernières". En outre, eu égard à leur place dans la population active, il pourra paraître opportun d'associer également les travailleurs du secteur rural et du secteur informel à ces consultations. La commission saurait gré au gouvernement de décrire dans son prochain rapport les modalités pratiques de la consultation des représentants de l'ensemble des milieux intéressés.