National Legislation on Labour and Social Rights
Global database on occupational safety and health legislation
Employment protection legislation database
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La commission prend note avec intérêt des informations détaillées fournies par le gouvernement dans son rapport couvrant la période se terminant en mai 2009, en réponse à sa demande directe de 2008.
Articles 1 et 2 de la convention. Tendances de l’emploi. Le gouvernement indique dans son rapport que, au cours du premier semestre de 2008, le produit intérieur brut (PIB) en valeur nette a progressé de 32,5 pour cent au premier trimestre et de 22,4 pour cent au second. La commission note qu’au deuxième semestre de 2008 a été enregistrée la première croissance négative depuis 2003 et que, au premier trimestre de 2009, cette croissance négative en valeur nette s’est encore aggravée, se chiffrant à –12,9 pour cent. Selon le Bureau des statistiques et du recensement, le taux de chômage a été de 3,1 pour cent en 2007 et 3 pour cent en 2008, mais il est remonté à 3,8 pour cent au premier trimestre de 2009 (12 800 sans-emploi). Le sous-emploi s’est lui aussi étendu, passant de 3 200 travailleurs affectés en 2007 à 5 900 en 2009. Le gouvernement continue de déployer des mesures de soutien du développement économique et de préservation de l’emploi. Ces mesures incluent un soutien à l’expansion du secteur expositions/conférences, qui devient l’une des activités prioritaires dans la recherche de la diversification économique. Le gouvernement prévoit que, grâce à cet effet moteur du secteur des expositions/conférences, d’autres secteurs tels que les transports aériens et terrestres, l’hôtellerie, la vente au détail, la restauration et le BTP se trouveront stimulés et créeront de nouvelles possibilités d’emploi. La commission note également que, pour atténuer le problème du chômage qui frappe en particulier le secteur du BTP, le secrétariat d’Etat aux Travaux publics a lancé, fin 2008, non moins de 93 projets publics – petits, moyens ou grands – qui devraient créer 9 000 emplois. La commission invite le gouvernement à inclure dans son prochain rapport des informations sur l’impact des mesures susmentionnées en termes de création d’emplois.
Mesures prises en réponse à la crise mondiale. La commission prend note des effets de la récession économique et des mesures prises par le gouvernement pour tenter de maîtriser l’inflexion de l’économie et contenir le chômage à un taux aussi bas que possible et, simultanément, préserver la stabilité de l’économie. La commission note que, par suite de l’aggravation du chômage depuis le deuxième semestre de 2008, notamment dans le secteur du BTP, le gouvernement a entrepris de réexaminer la situation des travailleurs non résidents et instaurer en conséquence un certain nombre de mesures de régulation. Elle note également que l’Assemblée législative a été saisie d’un projet de loi portant sur les principes devant régir le recrutement de travailleurs non résidents. Elle note que, en vue d’alléger la pression du chômage, le gouvernement a lancé, en juin 2009, une action commune avec la Fédération des syndicats de Macao consistant en un programme de recrutement et formation sur le tas, qui devrait générer 7 500 offres d’emploi selon les estimations. La commission invite le gouvernement à fournir dans son prochain rapport des informations sur la participation des partenaires sociaux à l’élaboration et la mise en œuvre d’une politique active de l’emploi visant à surmonter les répercussions négatives de la crise. Elle le prie également d’inclure dans ce rapport des informations sur les progrès concernant l’adoption de la réglementation devant régir le recrutement des travailleurs non résidents.
Catégories de travailleurs vulnérables. S’agissant de la promotion de l’emploi pour ces catégories, le Bureau des questions du travail continue d’améliorer ses services dits de «prospection des talents». En 2007, l’équipe affectée à cette mission s’est occupée des demandes d’emploi de 150 travailleurs ayant un handicap, parvenant à en placer 47 dans le secteur des services. La commission note qu’en 2006 le Bureau de la prévoyance sociale a lancé son programme de «vie positive» s’adressant aux bénéficiaires des allocations versées par le Bureau de prévoyance sociale qui ne justifient pas de toutes les conditions requises pour accéder à l’emploi, ce programme visant à développer leurs qualifications professionnelles, développer chez les bénéficiaires une approche plus positive de l’existence et les familiariser avec l’environnement de travail de manière à améliorer leurs aptitudes à l’emploi et les préparer à occuper un emploi. Dans son rapport au titre de la convention no 88, reçu en octobre 2010, le gouvernement fournit de nouvelles informations sur le Bureau des affaires du travail, qui s’occupe de certaines activités en faveur de l’«égalité, sans considération du handicap», en collaboration avec les organismes publics et centres de réadaptation privés compétents qui assurent des services personnalisés d’emploi pour les personnes ayant un handicap mental ou recouvrant de troubles mentaux, les personnes ayant un handicap physique, les malvoyants, les malentendants et les malades chroniques, en s’efforçant, dans le même temps, d’encourager les employeurs à engager ces personnes pour un travail adapté. La commission invite le gouvernement à fournir des informations sur les effets des mesures prises pour promouvoir un emploi productif auprès des catégories vulnérables de travailleurs.
Formes d’emploi atypiques. En réponse aux précédents commentaires de la commission, le gouvernement indique que l’article 3 de l’ordonnance sur les relations du travail entrée en vigueur en janvier 2009 prévoit que le travail à temps partiel sera régi par une réglementation spéciale, qui comportera des dispositions flexibles et adaptées. La commission invite le gouvernement à fournir dans son prochain rapport des informations sur les progrès de l’adoption de la réglementation spéciale du travail à temps partiel et les effets de cette réglementation en termes de création d’emplois.
Promotion des petites et moyennes entreprises. La commission note qu’un centre des petites et moyennes entreprises (SMEC) a été créé en 2008 au sein du Centre de soutien de l’économie de Macao (MBSC), dans le but de développer des marchés localement et à l’étranger pour les PME en mettant à leur portée de meilleurs services à guichet unique, en les aidant à consolider leur compétitivité globale et en les aidant à bénéficier des opportunités économiques générées par l’industrie des services et le secteur des expositions/conférences. Les fonds d’assistance, y compris sous forme de prêts sans intérêt, ont été étendus, de manière à aider les PME à faire face aux difficultés imputables au changement conjoncturel et aux contraintes de fonctionnement. La commission invite le gouvernement à continuer d’inclure dans ses prochains rapports des informations sur les efforts déployés pour créer un environnement favorable à la création, au développement et au soutien des PME.
Politique d’éducation et de formation professionnelles. Le gouvernement indique que les travailleurs demandent plus de formation professionnelle du fait qu’ils sont devenus plus conscients de la nécessité d’une revalorisation continuelle de leurs qualifications et de l’intérêt de la formation permanente pour parvenir à un emploi durable et un niveau de rémunération plus élevé. Elle note que le Département de la formation professionnelle et le Bureau des questions du travail ont mis en place 207 cours en 2007, ce qui représente une augmentation de 111,2 pour cent par rapport à 2006, et que la participation à ces cours a été au total de 5 793 personnes, ce qui représente une augmentation de 108,5 pour cent par rapport à 2006. Elle note également que le Bureau des questions du travail mettra en place des programmes d’enseignement et des mesures incitatives pour favoriser la formation professionnelle ainsi que des projets pilotes axés sur des types de formation plus flexibles tels que la formation professionnelle en ligne. La commission prend note des informations détaillées concernant la mise en œuvre des orientations politiques de 2006 et 2007. La commission invite le gouvernement à fournir des informations sur la coordination de la politique d’éducation et de formation professionnelles et de la politique de l’emploi.
La commission prend note des informations détaillées fournies par le gouvernement dans son rapport pour la période se terminant en mai 2007 en réponse à la demande directe 2006.
1. Articles 1 et 2 de la convention. Mesures de politique active du marché du travail. La commission note que le produit intérieur brut de 2006 s’est accru de 24 pour cent par rapport à l’année antérieure, principalement grâce à l’industrie du jeu et au tourisme. Le gouvernement a l’intention de prendre des mesures destinées à promouvoir une économie plus diversifiée pour éviter qu’elle ne dépende uniquement d’un seul secteur ou d’un nombre limité de secteurs, ce qui la rendrait moins stable, et donc plus vulnérable par rapport aux crises économiques, et serait un frein au développement durable. Le secteur du tourisme est favorisé grâce à la création d’importants centres de conférences et d’expositions. Le gouvernement s’efforcera de promouvoir le développement de plusieurs secteurs tels que le divertissement, le tourisme et les achats, le transit, le commerce et les services. La commission constate que le parc industriel transfrontalier de Macao-Zhuhai fournira 27 unités industrielles attribuées aux fabricants. Des mesures ont également été prises par le Centre de soutien aux affaires de Macao (MBSC) pour attirer les investissements, promouvoir le développement durable des petites et moyennes entreprises nationales et favoriser ainsi la création d’entreprises. Elle prend note par ailleurs du renforcement du rôle de la Commission permanente de coordination des affaires sociales sur les questions couvertes par la convention. La commission prie le gouvernement de continuer à fournir des informations sur les politiques actives de l’emploi poursuivies et les résultats atteints pour répondre aux objectifs de la convention.
2. La commission note, selon les statistiques fournies par le gouvernement, que le nombre de travailleurs au cours du premier trimestre de 2007 atteint 293 000, dont 284 000 avaient déjà un emploi, ce qui représente un accroissement d’environ 30 000 nouveaux emplois par rapport à la même période de l’année antérieure. Le taux de chômage est descendu à 3,2 pour cent, ce qui représente une baisse de 0,8 pour cent par rapport à 2006. La situation du chômage des groupes vulnérables tels que les travailleurs d’âge moyen et peu qualifiés s’est légèrement améliorée, avec une réduction du nombre de chômeurs appartenant à cette catégorie aussi bien parmi les hommes que parmi les femmes. La commission prend note des efforts faits pour réduire le problème du chômage structurel des personnes d’âge moyen peu qualifiées et pour améliorer leur capacité d’accéder à un emploi. Elle prend note des mesures incitatives pour encourager ces résidents à prendre part aux programmes de formation, notamment en accordant des subventions de transport, en ne fixant pas de limite en matière d’admission et en prévoyant des cours de courte durée et des heures de classe flexibles. La commission prie le gouvernement de continuer à fournir des informations sur les résultats accomplis pour promouvoir un emploi productif, en particulier pour les catégories vulnérables de travailleurs. Elle demande aussi des informations au sujet de la révision de la loi sur les relations du travail qui répond mieux aux changements du marché actuel du travail et au niveau du développement économique. Prière de transmettre également dans le prochain rapport des informations sur les mesures prises pour garantir que les risques de formes atypiques d’emploi sont réduits et que ces dernières sont socialement et économiquement durables.
3. La commission prend note par ailleurs de la demande croissante de certains secteurs, et en particulier des secteurs du bâtiment et des casinos, d’engager des travailleurs non résidents afin de pallier la pénurie de ressources humaines locales. Le nombre total de travailleurs non résidents est passé de 27 736 en 2004 à 62 045 en novembre 2006. Plus de la moitié d’entre eux sont originaires de la Chine continentale alors que la Région administrative spéciale de Hong-kong et les Philippines représentent les deux autres pays importants d’origine. La commission prend note des mesures prises par le gouvernement pour assurer à leur égard un système uniformisé, la révision de la législation, la création de l’Office des ressources humaines, l’amélioration des mécanismes et des procédures actuels concernant l’entrée dans le pays de travailleurs non résidents. Prière de continuer à fournir des informations sur les progrès accomplis au sujet des mesures susmentionnées.
4. Politiques de formation. La commission prend note des efforts déployés par le Département de la formation professionnelle pour fournir aux travailleurs une formation qui réponde aux besoins du marché. La commission note par ailleurs que, en raison de la croissance rapide de l’économie de Macao, les possibilités de travail se sont accrues et la demande de cours de reconversion a baissé au cours de cette période. La commission note que la productivité s’améliore grâce à la promotion du concept de l’enseignement tout au long de la vie dans le cadre de la formation professionnelle et des programmes de reconversion au niveau local. La commission invite le gouvernement a transmettre des informations sur les résultats de l’application des directives de 2006 et 2007, notamment en ce qui concerne l’amélioration de la formation professionnelle, les programmes de formation, le relèvement du niveau des qualifications professionnelles du personnel enseignant, et sur ses efforts pour encourager les différents secteurs à établir progressivement des mécanismes d’identification des qualifications professionnelles et développer la qualité de l’ensemble des ressources humaines locales.
La commission prend note de la réponse détaillée aux commentaires de la commission, contenue dans le rapport du gouvernement, pour la période se terminant en mai 2005. Le bureau sous-régional de l’OIT à Bangkok a également porté à l’attention de la commission des informations supplémentaires sur l’application de la convention.
1. Collecte et utilisation de statistiques de l’emploi. La commission croit comprendre qu’en 2005 la région comptait 238 000 personnes employées, nombre qui a augmenté de 42 500 depuis 1995. La plupart de ces personnes travaillent dans l’industrie manufacturière (15 pour cent), le commerce (15 pour cent), l’hôtellerie et la restauration (11 pour cent) et la culture, les loisirs, les jeux et autres services (17 pour cent). La commission note que la Direction des services pour les affaires sociales est chargée de promouvoir l’analyse et l’étude de l’environnement social du travail et de l’emploi. En outre, le Département des études et de l’information a été chargé de réunir, traiter, analyser et diffuser l’information sur le monde du travail. Prière d’indiquer les tendances qui se dégagent de ces informations statistiques et analyses en termes de formation professionnelle, de disparités entre les sexes et de groupes vulnérables.
2. Mesures de politique active du marché du travail. La commission prend note des efforts consentis pour coordonner les stratégies visant à employer les ressources humaines locales et à satisfaire la demande du marché du travail en envisageant, pour ce faire, d’accueillir des travailleurs et des professionnels de l’étranger. Elle prie le gouvernement de continuer à fournir dans son prochain rapport des informations sur les mesures prises pour faire face à la pénurie de main-d’œuvre et équilibrer l’offre et la demande au fur et à mesure que l’économie se développe, en joignant des informations sur les mesures prises pour prévenir le risque de segmentation notamment du marché du travail, compte tenu en particulier de l’essor des formes d’emploi atypiques.
3. Libre choix de l’emploi. Se référant à la demande directe transmise au gouvernement en 2004 à propos des mesures envisagées pour promouvoir l’emploi des femmes, la commission note qu’en 2005 le taux de participation des femmes sur le marché du travail était beaucoup plus faible que celui des hommes (56,7 pour cent contre 70,3 pour cent) et que la main-d’œuvre non qualifiée compte beaucoup plus de femmes que d’hommes. Elle note également que, même si les taux des hommes sont plus élevés, l’écart entre les femmes s’est réduit de 24 à 14 points entre 1996 et 2005. La commission rappelle que la politique de l’emploi doit, conformément à la convention no 122, tendre à garantir le libre choix de l’emploi et toutes possibilités d’emploi et de formation, en particulier pour les groupes vulnérables (article 1, paragraphe 2 c), de la convention; voir également Promouvoir l’emploi, étude d’ensemble, 2004, paragr. 109). La commission note que des cours de formation professionnelle adaptés aux intérêts des femmes ont été mis en place. Elle prie le gouvernement de fournir des informations sur les mesures prises pour changer les comportements dans l’éducation, la formation et le recrutement, afin de lutter contre les préjugés et la discrimination et réduire la segmentation du marché du travail pour que chaque travailleur ait le libre choix de son emploi. La commission note en outre que, pour lutter contre le chômage structurel, le gouvernement a créé des emplois à l’intention des travailleurs âgés ayant un faible niveau d’instruction, et que des efforts ont été consentis pour trouver des emplois dans les nouveaux casinos. Elle note enfin qu’un groupe de travail sur le développement des compétences a été créé en 2004 pour venir en aide aux travailleurs handicapés. Prière de fournir dans le prochain rapport des informations sur les résultats atteints en vue de promouvoir l’emploi productif pour les catégories particulièrement vulnérables de travailleurs.
4. Politiques de Formation. Au cours de ces dernières années, les taux de chômage ont diminué pour atteindre 4,1 pour cent en 2005, 24 pour cent des chômeurs étant âgés de 14 à 24 ans et les travailleurs âgés (45-54 ans) représentant 28 pour cent du total. La commission note qu’une formation professionnelle sera proposée pour améliorer les perspectives d’emploi des chômeurs et accroître la compétitivité des travailleurs. Prière de continuer à fournir des informations sur les progrès réalisés dans le domaine de l’enseignement, de la formation et du recrutement des travailleurs.
5. Promotion des petites et moyennes entreprises. En réponse aux commentaires antérieurs de la commission, le gouvernement déclare qu’il a pris des mesures pour développer les activités commerciales et faciliter la création et le développement des petites et moyennes entreprises (PME), grâce à des «subventions remboursables» accordées aux PME qui ont besoin d’améliorer leur mode de fonctionnement ou qui se heurtent à des difficultés économiques et financières dues à des circonstances imprévues et exceptionnelles, telles qu’une catastrophe naturelle ou une épidémie. Par ailleurs, la commission croit comprendre que l’Institut de Macao pour la promotion du commerce et de l’investissement (IPIM) a mis en place un service d’information d’IPIM, au centre d’aide aux entreprises de Macao (MBSC), qui aidera par exemple les entreprises à s’installer à Macao, à organiser des foires commerciales à l’étranger, à organiser des visites d’entreprises à l’étranger, à obtenir des informations sur le marché et à appliquer l’accord de partenariat économique rapproché. Prière de continuer à fournir des informations sur les mesures que ces institutions prennent pour promouvoir une culture d’entreprise et la création d’emplois.
6. Participation des partenaires sociaux à l’élaboration et à l’application des politiques. La commission note que le Conseil permanent de concertation sociale participe à l’élaboration de politiques de l’emploi et de textes législatifs, tels que le nouveau Code de procédure en matière d’emploi. La commission prie à nouveau le gouvernement de communiquer des exemples d’avis émis par le Conseil permanent sur les politiques de l’emploi, en précisant la manière dont ces avis ont été pris en compte (article 3).
1. La commission a pris note avec intérêt des deux premiers rapports du gouvernement portant sur une période se terminant en mai 2003. Elle note en particulier les principes et objectifs de la politique de l’emploi inscrits dans la loi n° 4/98, qui prévoit que cette politique doit être coordonnée avec les autres politiques économiques et sociales et assurer la participation des partenaires sociaux à sa mise en œuvre. La commission prie le gouvernement de fournir dans ses prochains rapports toutes données statistiques disponibles sur la situation et les évolutions de l’emploi, du chômage et du sous-emploi, ventilées par sexe, par âge, par secteur d’activité et par niveau de qualification. Elle lui saurait gré de fournir également dans son prochain rapport des informations complémentaires sur les points suivants.
2. Application et révision de la politique de l’emploi (article 1, paragraphes 1 et 3; article 2 a) de la convention). Prière de décrire la manière dont les objectifs de l’emploi sont pris en compte lors de l’adoption et de la mise en œuvre des mesures de politique économique générale et sectorielle. Prière d’indiquer comment les données statistiques sur la situation et les évolutions de l’emploi, du chômage et du sous-emploi sont utilisées aux fins de l’évaluation et de l’adaptation de la politique de l’emploi.
3. Mesures de politique active du marché du travail (article 1, paragraphe 2 c); article 2 b)). Compte tenu des particularités de leurs taux de participation à l’activité, d’emploi et de chômage aux différents âges, la commission prie le gouvernement de préciser dans son prochain rapport si des mesures ont été prises ou sont envisagées en vue de promouvoir l’emploi des femmes. Prière de décrire les mesures prises en vue de favoriser la formation et l’insertion professionnelle des jeunes, des travailleurs âgés et des personnes handicapées.
4. La commission saurait gré au gouvernement de continuer à fournir des informations sur les mesures prises pour favoriser la création d’emplois par les petites et moyennes entreprises et pour encourager la création des entreprises par les chômeurs.
5. Participation des partenaires sociaux à la conception et à l’application des politiques (article 3). La commission prend note des dispositions relatives au renforcement de la participation des partenaires sociaux à la mise en œuvre de la politique de l’emploi. Elle note également qu’il revient au Conseil permanent de concertation sociale de se prononcer sur la politique de l’emploi en prenant des décisions (ou en émettant des avis) à la demande du Chef de l’exécutif ou de sa propre initiative. La commission prie le gouvernement de communiquer des exemples d’avis émis par le conseil au sujet des politiques de l’emploi, en précisant la manière dont ils ont été pris en compte. Prière d’indiquer également si, outre les représentants des organisations d’employeurs et de travailleurs, des représentants d’autres milieux intéressés sont associés aux consultations sur les mesures de politique de l’emploi.