National Legislation on Labour and Social Rights
Global database on occupational safety and health legislation
Employment protection legislation database
Afficher en : Anglais - Espagnol
Mise en œuvre des politiques et programmes d’orientation et de formation professionnelles. La commission prend note des rapports reçus en juin 2007 et mai 2008 contenant des éléments de réponse à son observation de 2006. Elle prend ainsi note des importants textes législatifs adoptés début 2008, notamment de la loi no 08-04 du 23 janvier 2008 portant loi d’orientation sur l’éducation nationale, la loi no 08-06 du 23 février 2008 portant loi d’orientation sur l’enseignement supérieur et la loi no 08-07 du 23 février 2008 portant loi d’orientation sur la formation et l’enseignement professionnels. Elle note qu’un service public de la formation et de l’enseignement professionnels contribue au développement des ressources humaines par la formation d’une main-d’œuvre qualifiée dans tous les domaines d’activité économique, à la promotion sociale et professionnelle des travailleurs et à la satisfaction des besoins du marché de l’emploi. Une Conférence nationale de la formation et de l’enseignement professionnels ainsi que des conférences régionales ont été constituées comme cadre de concertation, de coordination et d’évaluation des activités du réseau de la formation et de l’enseignement professionnels. Les finalités des trois cycles de formation ont été redéfinies et l’on a réglementé la possibilité d’assurer la formation supérieure par des établissements privés. La commission rappelle que dans son observation de 2006 elle avait indiqué qu’elle souhaiterait disposer d’informations sur la mise en œuvre pratique des politiques et programmes en cours, leur évolution et les résultats atteints en termes d’emploi, objectif majeur des politiques et programmes visés par l’article 1 de la convention. Elle rappelle également la situation préoccupante de l’emploi notamment pour les jeunes diplômés, qui fait l’objet d’une observation sur l’application de la convention (no 122) sur la politique de l’emploi, 1964. La commission invite le gouvernement à indiquer dans son prochain rapport comment il assure une coordination efficace entre les politiques et programmes d’orientation et de formation professionnelles mis en œuvre à partir de 2008, d’une part, et l’emploi et les services publics de l’emploi, d’autre part (article 1, paragraphes 1 à 4, de la convention no 142). A cet égard, la commission demande au gouvernement de fournir, dans son prochain rapport, des informations à jour sur les systèmes d’enseignement général, technique et professionnel, d’orientation scolaire et professionnelle et de formation professionnelle (article 2). Elle prie le gouvernement notamment de préciser les résultats obtenus sur le plan de la formation professionnelle grâce aux mesures prises en faveur des jeunes diplômés au chômage, notamment le nombre de bénéficiaires et les types de formation assurés. De même, comme par le passé, et pour lui permettre d’examiner le rôle et la place des partenaires sociaux dans les nouveaux dispositifs législatifs, la commission saurait gré au gouvernement de fournir des indications détaillées sur la collaboration des organisations d’employeurs et de travailleurs aux travaux de la Conférence nationale de la formation et de l’enseignement professionnels ainsi que des conférences régionales, et en général à l’élaboration et à l’application des politiques et programmes de formation et d’orientation professionnelles, comme le prévoit l’article 5 de la convention.
Article 3. Personnes en difficulté. Le gouvernement indique dans son rapport que la prise en charge de la formation des catégories particulières est une mission statutaire du secteur de la formation et de l’enseignement professionnels. Cette formation concerne les personnes handicapées (1 587 stagiaires reçoivent une formation résidentielle, dont 618 filles), les jeunes en danger moral (1 693 jeunes ont reçu une formation dans les centres spécifiques, dont 65 filles) et les personnes en détention dans les centres de rééducation (6 123 bénéficiaires dont 287 filles). D’autres formations sont destinées aux jeunes n’ayant pas le niveau requis et aux femmes au foyer. La commission demande au gouvernement de fournir des précisions sur la manière dont ces catégories ont été définies et des indications sur la contribution effective des différentes mesures à l’insertion durable des intéressés dans l’emploi. Elle rappelle que, dans son observation précédente, elle avait aussi demandé au gouvernement de communiquer copie des conventions conclues avec les partenaires agissant dans le domaine de la formation professionnelle des femmes, d’indiquer si des formations au profit de la femme au foyer sont disponibles sur l’ensemble du territoire et de fournir les statistiques pertinentes disponibles.
Point VI du formulaire de rapport. Application pratique. La commission demande une nouvelle fois que le gouvernement transmette tout extrait, rapport ou autre information disponible portant sur la mise en œuvre de programmes de formation professionnelle qui ciblent certains domaines, certaines branches d’activité économique ou encore certains groupes de la population. Le gouvernement pourrait juger utile de se référer aux orientations sur l’éducation, la formation et l’apprentissage tout au long de la vie qui ont été insérées dans la recommandation (no 195) sur la mise en valeur des ressources humaines, 2004.
La commission prend note du rapport détaillé et de la législation pertinente communiqués en réponse à ses commentaires antérieurs.
1. Articles 1 et 5 de la convention. Choix des actions de mise en œuvre des politiques et programmes d’orientation et de formation professionnelles. La commission note les actions réformatrices et prioritaires retenues en vue de renforcer le dispositif national de formation professionnelle, d’assurer sa mise en adéquation avec l’évolution de l’emploi et les mutations sociales et économiques, notamment par l’instauration d’un environnement de concertation et de coordination intersectorielle. Elle note que la mise en œuvre des actions prioritaires est envisagée dans le cadre d’une coopération bi et multinationale. Rappelant que, suivant l’article 5, les politiques et les programmes d’orientation et de formation professionnelles doivent être élaborés et appliqués en collaboration avec les organisations d’employeurs et de travailleurs et, le cas échéant, avec d’autres organismes intéressés, la commission saurait gré au gouvernement: i) d’indiquer de quelle manière il est donné effet à cette disposition; ii) de communiquer les textes législatifs ou réglementaires servant de base à la mise en œuvre des actions retenues; et iii) d’indiquer les organismes ou autorités chargés d’assurer la coordination de ces actions. Le gouvernement est également prié de tenir le BIT informé de la mise en œuvre pratique des politiques et programmes engagés, de leur évolution, ainsi que des résultats atteints en termes d’emploi, objectif majeur des politiques et programmes visés par l’article 1 de la convention (paragr. 64 de l’étude d’ensemble de la commission d’experts de 1991 sur la mise en valeur des ressources humaines).
2. Articles 3 et 4. Etendue de la couverture par le système de formation professionnelle des personnes en difficulté, des femmes et des personnes handicapées. La commission note avec intérêt la mise en place, en vertu des arrêtés ministériels no 41 et no 42 du 4 juillet 2000, d’un dispositif visant à offrir une formation aux jeunes n’ayant pas le niveau requis pour suivre la formation initiale dispensée par les centres de formation professionnelle d’apprentissage – en priorité à ceux issus des milieux défavorisés, qui ont quitté le système éducatif ou qui n’ont jamais été scolarisés. La commission note avec intérêt que près de 40 000 filles ont suivi une formation dans le cadre de ce dispositif. La commission saurait gré au gouvernement d’indiquer la capacité d’accueil des formations mises en place par ce dispositif et leur répartition géographique.
La commission note par ailleurs avec intérêt la mise en œuvre de programmes de formation au profit des femmes, en vertu notamment de la loi no 2000-01 modifiant et complétant la loi no 81-07 du 27 juin 1981, relative à l’apprentissage, qui repousse la limite d’âge d’admission de 25 à 30 ans pour les femmes souhaitant accéder à un apprentissage, et ciblant les célibataires, les veuves ou divorcées sans emploi, les femmes en difficulté sociale, celles dont le conjoint est en chômage de longue durée, celles qui ont fait l’objet d’une incarcération, ainsi que les femmes majeures anciennes pupilles de l’Etat. La circulaire no 1 du 4 mai 2004, ciblant les femmes au foyer, a permis de dispenser des cours du soir gratuits pour leur faire acquérir une qualification et des aptitudes leur permettant de subvenir à leurs besoins, mais aussi de contribuer au développement économique et social du pays. La commission note, en outre, que des conventions ont également été conclues avec divers partenaires actifs dans le domaine de la formation professionnelle pour la promotion de la femme, un soutien technique et pédagogique étant accordé à ces partenaires et des actions de formation mises en œuvre conjointement. La commission saurait gré au gouvernement de communiquer copie des conventions conclues avec les partenaires agissant dans le domaine de la formation professionnelle des femmes, d’indiquer si des formations au profit de la femme au foyer sont disponibles sur l’ensemble du territoire et de fournir les statistiques pertinentes disponibles.
La commission note avec intérêt qu’en 2004 des actions de formation ont été lancées au profit des personnes handicapées, telles que le maintien et l’ouverture de sections spéciales régionales ainsi que la diversification des offres de formation au profit des non-voyants. La commission saurait gré au gouvernement d’indiquer la répartition géographique des centres de formations maintenus et nouvellement créés et le nombre de places disponibles dans les formations qui y sont proposées et de tenir le BIT informé des nouvelles mesures qui pourraient être prises en vue de renforcer ou de poursuivre les efforts fournis au profit de la formation mais aussi de l’orientation professionnelle des personnes handicapées.
3. Article 3. Développement des systèmes d’information et d’orientation professionnelles. La commission note avec intérêt que le secteur de la formation et de l’enseignement professionnel a diversifié ses moyens de communication en mettant en place un bureau d’accueil, d’information et d’orientation, en hébergeant le guide des offres de formation et l’annuaire des établissements de formation sur le site Internet du ministère, en développant l’information de proximité par la diffusion d’affiches, dépliants, prospectus et CD-ROM et en insérant des placards publicitaires dans les quotidiens nationaux et régionaux. Les maisons des jeunes et le mouvement associatif ont également été mis à contribution pour la diffusion de l’information pertinente. La commission saurait gré au gouvernement d’indiquer de quelle manière il est assuré que les informations sur l’éducation, la formation, les professions et le marché de l’emploi sont tenues à jour aux fins d’une orientation professionnelle efficace.
4. Point VI du formulaire de rapport. Prière de fournir des extraits de rapports, études ou enquêtes relatifs aux politiques et programmes d’orientation et de formation professionnelles (par exemple, des rapports du Conseil national consultatif de la formation professionnelle et des commissions de wilaya chargées de la formation professionnelle).
Dans un rapport reçu en novembre 2003, le gouvernement présente succinctement l’action déployée par les pouvoirs publics dans le domaine du développement des ressources humaines. Il évoque à ce titre le lancement d’un plan à moyen terme (2001-2005) de formation et de perfectionnement des personnels d’encadrement pédagogique. Il signale qu’en matière de prise en charge de catégories particulières une moyenne de 1 000 stagiaires handicapés sont accueillis annuellement dans les établissements de formation professionnelle. De plus, 931 allocataires de la Caisse nationale d’assurance chômage ont bénéficié d’une formation en 2002. La commission invite le gouvernement à se reporter à l’observation qu’elle formule cette année à propos de l’application de la convention no 122. Elle se réfère d’autre part à son commentaire de 2002 concernant l’application de la convention no 142, oùétaient évoquées les situations aussi diverses que tragiques que connaît une partie de la jeunesse issue des milieux défavorisés, en l’occurrence la non-scolarisation d’une partie des enfants d’âge scolaire et l’abandon de la scolarité par une partie d’entre eux durant les premier et deuxième cycles de l’enseignement fondamental. Compte tenu de la persistance d’une situation particulièrement critique sur les plans de la formation professionnelle et de l’emploi, la commission veut croire que le gouvernement adoptera et développera des politiques et des programmes complets et concertés d’orientation et de formation professionnelles en établissant, en particulier grâce aux services publics de l’emploi, une relation étroite entre l’orientation et la formation professionnelles et l’emploi (article 1, paragraphe 1, de la convention). Elle espère que le gouvernement indiquera également dans son prochain rapport de quelle manière la collaboration des organisations d’employeurs et de travailleurs est assurée dans l’élaboration et l’application de ces politiques et programmes (article 5).
La commission prie le gouvernement de l’informer dans son prochain rapport de toutes les mesures prises pour assurer une meilleure mise en valeur des ressources humaines au sens de la convention.
[Le gouvernement est prié de communiquer un rapport détaillé en 2005.]
1. La commission a pris note du rapport du gouvernement reçu en juillet 2001. Il évoque les situations aussi diverses que tragiques que connaît une partie de la jeunesse issue notamment des milieux défavorisés, lesquelles se seraient traduites, notamment par la non-scolarisation d’une partie des enfants d’âge scolaire et l’abandon de la scolarité par une partie d’entre eux durant les premier et deuxième cycles de l’enseignement fondamental. Le gouvernement indique également qu’il faudrait - dans la pratique - multiplier par plus de 40 l’offre actuelle de formation professionnelle pour répondre à une demande issue du vivier de 2 603 000 jeunes (dont 54 pour cent de filles) recensés dans la catégorie des candidats n’ayant pas le niveau scolaire requis pour accéder à un cycle normal de formation professionnelle. Le gouvernement se dit conscient des efforts qui restent à faire en matière de développement de réseau et de modes alternatifs pour rendre la formation professionnelle accessible à tous. Rappelant sa demande directe formulée en 2001 sur l’application de la convention (no 122) sur la politique de l’emploi, 1964, la commission veut croire que, dans son rapport sur l’application de la convention no 142 dû en 2003, le gouvernement sera en mesure d’indiquer les programmes qui auront été mis en œuvre pour encourager et aider toutes les personnes, sur un pied d’égalité et sans discrimination aucune, à développer et à utiliser leurs aptitudes professionnelles (paragraphe 5 de l’article 1 de la convention). Prière également de décrire les résultats obtenus par les programmes en cours de mise en œuvre (formation reconversion des allocations de la Caisse nationale d’assurance-chômage, aide à l’insertion aux diplômés de la formation professionnelle) et d’indiquer de quelle façon il a été tenu compte des facteurs mentionnés aux paragraphes 2 à 4 de l’article 1 de la convention.
2. La commission se réfère à sa demande directe précédente et prie le gouvernement de fournir dans son prochain rapport des extraits pertinents de rapports, études ou enquêtes relatifs aux politiques et programmes d’orientation et de formation professionnelles effectués par le Conseil national consultatif de la formation professionnelle et par les commissions de wilaya de la formation professionnelle. Prière de fournir également des indications sur la manière dont est assurée la collaboration des organisations d’employeurs et de travailleurs dans l’élaboration des programmes et politiques (article 5).
3. La commission relève avec intérêt les actions en matière de formation professionnelle en direction des personnes handicapées physiques que le gouvernement mentionne dans son rapport. Elle le prie de continuer à fournir des informations sur l’impact de ces mesures. A cet égard, le gouvernement pourrait considérer utile de se référer à la convention no 159 et à la recommandation no 168 sur la réhabilitation professionnelle des personnes handicapées, ainsi qu’au Recueil de directives pratiques sur le lieu de travail adopté en novembre 2001 par le Conseil d’administration du BIT.
4. En outre, le gouvernement se réfère dans son rapport aux perspectives de coopération entre le BIT et le ministère de la Formation professionnelle. Parmi les axes de réforme du système de formation professionnelle, le gouvernement évoque la mise en adéquation des programmes de formation proposés avec l’évolution des métiers et de l’emploi, et l’instauration d’un environnement de dialogue, de concertation et de coordination intersectorielle afin d’adapter les actions de formation aux mutations sociales et économiques. La commission espère que le gouvernement sera également en mesure d’indiquer toute action éventuellement entreprise suite à l’assistance et aux conseils des services techniques compétents du BIT visant à promouvoir la mise en valeur des ressources humaines conformément à la convention et autres instruments normatifs pertinents (Point V du formulaire de rapport).
La commission note encore avec regret que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère qu’un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu’il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa précédente demande directe, qui était conçue dans les termes suivants:
La commission a pris note du rapport du gouvernement et des informations qu’il contient en réponse à sa précédente demande directe. Elle note les informations relatives aux attributions des commissions locales et sectorielles et du Conseil national de la formation professionnelle, et saurait gré au gouvernement d’apporter dans son prochain rapport des précisions sur la composition de ces instances, le mode de désignation de leurs membres et la fréquence de leurs réunions. La commission a pris connaissance avec intérêt du bilan d’application des recommandations du Conseil national consultatif de la formation professionnelle. Elle invite le gouvernement à continuer de fournir dans ses prochains rapports des extraits pertinents de rapports, études ou enquêtes relatifs aux politiques et programmes d’orientation et de formation professionnelles. Prière en outre de communiquer toutes données statistiques disponibles portant sur l’apprentissage et la formation professionnelle.
Se référant à sa précédente demande directe ainsi qu’à ses commentaires sur l’application de la convention no 122, la commission saurait gré au gouvernement de fournir des informations sur la manière dont les politiques et programmes sont reliés à l’emploi et aux services de l’emploi, en décrivant notamment les possibilités de formation offertes aux jeunes dans le cadre du dispositif d’insertion professionnelle des jeunes, aux travailleurs sans emploi et aux handicapés. Prière, en outre, d’indiquer l’action entreprise ou envisagée en conséquence de l’assistance et des conseils des services techniques compétents du BIT, ainsi que, le cas échéant, les facteurs qui empêcheraient ou retarderaient cette action (Partie V du formulaire de rapport).
La commission note avec regret que le rapport du gouvernement n'a pas été reçu. Elle espère qu'un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu'il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa précédente demande directe, qui était conçue dans les termes suivants:
La commission a pris note du rapport du gouvernement et des informations qu'il contient en réponse à sa précédente demande directe. Elle note les informations relatives aux attributions des commissions locales et sectorielles et du Conseil national de la formation professionnelle, et saurait gré au gouvernement d'apporter dans son prochain rapport des précisions sur la composition de ces instances, le mode de désignation de leurs membres et la fréquence de leurs réunions. La commission a pris connaissance avec intérêt du bilan d'application des recommandations du Conseil national consultatif de la formation professionnelle. Elle invite le gouvernement à continuer de fournir dans ses prochains rapports des extraits pertinents de rapports, études ou enquêtes relatifs aux politiques et programmes d'orientation et de formation professionnelles. Prière en outre de communiquer toutes données statistiques disponibles portant sur l'apprentissage et la formation professionnelle.
Se référant à sa précédente demande directe ainsi qu'à ses commentaires sur l'application de la convention no 122, la commission saurait gré au gouvernement de fournir des informations sur la manière dont les politiques et programmes sont reliés à l'emploi et aux services de l'emploi, en décrivant notamment les possibilités de formation offertes aux jeunes dans le cadre du dispositif d'insertion professionnelle des jeunes, aux travailleurs sans emploi et aux handicapés. Prière, en outre, d'indiquer l'action entreprise ou envisagée en conséquence de l'assistance et des conseils des services techniques compétents du BIT, ainsi que, le cas échéant, les facteurs qui empêcheraient ou retarderaient cette action (Partie V du formulaire de rapport).
La commission note que le rapport n'a pas été reçu. Elle espère qu'un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu'il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa précédente demande directe, qui était conçue dans les termes suivants:
La commission a pris note du rapport du gouvernement et des informations qu'il contient en réponse à sa précédente demande directe. Elle note les informations relatives aux attributions des commissions locales et sectorielles et du Conseil national de la formation professionnelle, t saurait gré au gouvernement d'apporter dans son prochain rapport des précisions sur la composition de ces instances, le mode de désignation de leurs membres et la fréquence de leurs réunions. La commission a pris connaissance avec intérêt du bilan d'application des recommandations du Conseil national consultatif de la formation professionnelle. Elle invite le gouvernement à continuer de fournir dans ses prochains rapports des extraits pertinents de rapports, études ou enquêtes relatifs aux politiques et programmes d'orientation et de formation professionnelles. Prière en outre de communiquer toutes données statistiques disponibles portant sur l'apprentissage et la formation professionnelle.
1. En réponse à sa précédente demande directe, la commission note que des informations plus détaillées concernant la manière dont est assurée la collaboration des organisations d'employeurs et de travailleurs dans l'élaboration des politiques et programmes d'orientation et formation professionnelles ont été demandées aux services concernés et seront communiquées au Bureau dès réception (article 5 de la convention). Elle espère que le gouvernement communiquera ces informations dans un proche avenir et que son rapport contiendra également des indications sur l'action prise ou les facteurs qui auraient empêché ou retardé l'exécution des mesures élaborées dans le cadre des projets de coopération technique confiés au BIT (partie V du formulaire de rapport).
2. Le rapport du gouvernement indiquait qu'il était procédé à une réforme du système d'éducation et de formation visant essentiellement, entre autres objectifs, à l'adéquation formation-emploi et à une orientation scolaire et universitaire efficace. La commission espère que le prochain rapport du gouvernement contiendra des informations sur la mise en oeuvre de cette réforme, en indiquant notamment la façon dont les politiques et les programmes sont reliés à l'emploi et aux services publics de l'emploi. Prière de se référer également aux commentaires formulés sous la convention no 122.
La commission a pris note du rapport du gouvernement.